La publication des "stress tests" a rassuré. La Banque centrale européenne les a salués. "L'exercice des tests de résistance est complet et rigoureux. Il confirme la résistance du système bancaire de l'Union européenne et de la zone euro à des chocs économiques et financiers majeurs".

La présidence belge de l'Union européenne estime que ces résultats traduisent un "degré élevé de résistance du secteur bancaire de l'Union européenne dans son ensemble, qui reflète les efforts entrepris au cours des dernières années par les banques et certains gouvernements en vue de rétablir la confiance". Face aux critiques de ceux qui jugent que les tests n'ont pas été suffisamment exigeants, le gouvernement belge a estimé qu'ils avaient été conduits de manière "rigoureuse" et "très transparente".

Le Comité européen des contrôleurs bancaires (CEBS) a, de son coté, déclaré que "les résultats des tests confirment la résilience d'ensemble du système bancaire de l'Union européenne aux chocs macroéconomiques et financiers négatifs, et sont un pas en avant important dans la restauration de la confiance des marchés". Il ajoute que les banques ayant échoué aux tests doivent d'abord chercher à renforcer leur base de fonds propres auprès du secteur privé et ensuite se tourner vers les Etats si nécessaire, dans le respect des règles européennes en matière d'aides publiques.

Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a salué vendredi le résultat des tests de résistance bancaires européens, "entreprise considérable et étape importante en vue d'une transparence accrue" et d'un retour des marchés à la confiance.

Le président du Conseil de stabilité financière (CSF), et gouverneur de la banque d'Italie, Mario Draghi, a apprécié les résultats des tests de résistance des banques européennes, "qui ajoutent de la clarté et de la transparence sur la force du secteur bancaire européen". "Les tests de résistance organisés par l'Union européenne sont une contribution importante pour renforcer la confiance dans le système bancaire européen".

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est, elle, félicitée de ces résultats qui sont "largement supérieur à la moyenne requise". "Ces bons résultats traduisent la solidité d'ensemble du secteur bancaire français, et en particulier le renforcement significatif des fonds propres des banques françaises au cours des derniers mois, ainsi qu'une exposition au risque souverain maîtrisé", a annoncé la ministre.

Le ministre grec des Finances, George Papaconstantinou, dit accueillir avec plaisir cette publication. "Les résultats sont positifs et montrent que le système bancaire grec peut faire face, même dans de mauvaises conditions".