"Nous ferons le trait d'union entre l'Etat, le gouvernement et la région", Laurent Saint-Martin

REGIONALES - ENTRETIEN. Sans attendre le second tour des élections régionales le 27 juin prochain, le chef de file d'Envie d’Île-de-France, arrivé quatrième au premier tour, définit, pour La Tribune, le rôle qu'il jouera dans un conseil régional renouvelé. Le député LREM du Val-de-Marne, Laurent Saint-Martin, fait déjà le pari que la sortante Valérie Pécresse sera réélue.
César Armand
A l'Assemblée nationale, Laurent Saint-Martin est rapporteur général du budget. Prendra-t-il demain la présidence de la commission des Finances du conseil régional ? Réponse dans quelques jours.
A l'Assemblée nationale, Laurent Saint-Martin est rapporteur général du budget. Prendra-t-il demain la présidence de la commission des Finances du conseil régional ? Réponse dans quelques jours. (Crédits : DR)

Par définition, il n'y a pas de majorité présidentielle dans l'hémicycle aujourd'hui. Demain, nous faciliterons l'efficacité de la relance.

Laurent Saint-Martin, tête de liste de la majorité présidentielle aux élections régionales en Île-de-France

LA TRIBUNE : Pourquoi vous maintenez-vous au second tour des élections régionales en Île-de-France alors que vous dites depuis dimanche 20 juin que la présidente sortante (Libres !) du conseil régional Valérie Pécresse sera réélue ?
LAURENT SAINT-MARTIN : C'est une élection proportionnelle. Il faut respecter la démocratie. Les Franciliens ont demandé à ce qu'il y ait plusieurs listes qualifiées pour le second tour, dont la nôtre. C'est donc par respect pour ces Franciliens qui ont voté pour nous que nous maintenons notre candidature.

Quel rôle jouerez-vous dans l'opposition ?
Nous serons une opposition constructive qui réfléchira projet par projet. Soit nous accompagnerons la majorité régionale, soit nous opposerons. Nous serons force de propositions de même que nous serons un groupe exigeant et de contrôle. Enfin, nous ferons le trait d'union entre l'Etat, le gouvernement et la région.

Est-ce à dire que vous voulez vous mêler du contrat de relance Etat-région signé avant le scrutin ?
Par définition, il n'y a pas de majorité présidentielle dans l'hémicycle aujourd'hui. Demain, nous faciliterons l'efficacité de la relance.

A l'Assemblée, vous êtes rapporteur général du budget. Demain serez-vous président de la commission des finances du conseil régional ?
On verra. En général, cela revient à la première opposition. [Au premier tour, la liste Envie d'Île-de-France est arrivée 4e derrière celles de Jordan Bardella (RN) et de Julien Bayou (EE-LV), Ndlr]. En attendant, je me concentre sur le second tour du dimanche 27 juin sur le score que nous ferons.

Quel score visez-vous ?
L. S.-M.: Je ne donne pas de chiffre, mais le plus possible. Nous verrons ce que les Franciliens nous donnent.

Lire aussi 9 mnMarlène Schiappa et Julien Bargeton: "Pécresse se contente de faire de la gestion"

César Armand

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Commentaires 3
à écrit le 24/06/2021 à 18:15
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"Nous ferons le trait d'union entre l'état, le gouvernement et les régions" : tout le contraire de son Pygmalion de patron, qui n'a rien fait en ce sens et qest employé à détruire méthodiquement les corps intermédiaires et leurs actions. Ce pathétiqu...

à écrit le 24/06/2021 à 17:33
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Pendant ce temps : Mauvais résultats aux municipales, aux régionales et aux départementales... Ce bilan électoral pousse la Macronie à s’interroger. Certains préconisent de fondre le parti présidentiel dans une confédération de mouvements soutenan...

à écrit le 24/06/2021 à 16:20
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Grâce à la droite de Pécresse : nous avons le droit à l’emploi , logement et maintenant nos vies biologiques précaires . Le vrai vote démocratique : serait la nouveauté ; mais le leader pour changer la France n’est pas encore né.

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