
LA TRIBUNE : Pourquoi vous maintenez-vous au second tour des élections régionales en Île-de-France alors que vous dites depuis dimanche 20 juin que la présidente sortante (Libres !) du conseil régional Valérie Pécresse sera réélue ?
LAURENT SAINT-MARTIN : C'est une élection proportionnelle. Il faut respecter la démocratie. Les Franciliens ont demandé à ce qu'il y ait plusieurs listes qualifiées pour le second tour, dont la nôtre. C'est donc par respect pour ces Franciliens qui ont voté pour nous que nous maintenons notre candidature.
Quel rôle jouerez-vous dans l'opposition ?
Nous serons une opposition constructive qui réfléchira projet par projet. Soit nous accompagnerons la majorité régionale, soit nous opposerons. Nous serons force de propositions de même que nous serons un groupe exigeant et de contrôle. Enfin, nous ferons le trait d'union entre l'Etat, le gouvernement et la région.
Est-ce à dire que vous voulez vous mêler du contrat de relance Etat-région signé avant le scrutin ?
Par définition, il n'y a pas de majorité présidentielle dans l'hémicycle aujourd'hui. Demain, nous faciliterons l'efficacité de la relance.
A l'Assemblée, vous êtes rapporteur général du budget. Demain serez-vous président de la commission des finances du conseil régional ?
On verra. En général, cela revient à la première opposition. [Au premier tour, la liste Envie d'Île-de-France est arrivée 4e derrière celles de Jordan Bardella (RN) et de Julien Bayou (EE-LV), Ndlr]. En attendant, je me concentre sur le second tour du dimanche 27 juin sur le score que nous ferons.
Quel score visez-vous ?
L. S.-M.: Je ne donne pas de chiffre, mais le plus possible. Nous verrons ce que les Franciliens nous donnent.
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