Alors que se prépare le sommet du G20 de Washington au cours duquel la stabilité financière sera une fois de plus au programme. Comme d'autres membres du conseil des gouverneurs de la BCE (Banque centrale européenne), Christian Noyer s'est déclaré opposé à la création d'un fonds alimenté par l'argent public destiné au sauvetage des banques commerciales.
Ce dernier estime qu'il n'est pas du ressort des gouvernements de jouer ce rôle. "Toute assurance des banques par les gouvernements, directe ou indirecte, devait être évitée", a-t-il déclaré dans un entretien paru dans le journal allemand des affaires Handelsblatt, partenaire de La Tribune.
Il a également ajouté : "il faut clairement dire qu'il n'y a pas d'assurance implicite pour les banques." Il a jugé que "les banques ne méritent pas d'être protégées si elles ont agi de manière irresponsable".
Contrairement à lui, lundi, l'administrateur délégué de la banque italienne Unicredit, Alessandro Profumo, a plaidé en faveur de la constitution d'un fonds de sauvegarde financé à la fois par le public et par le privé. Selon lui, il est impossible que le secteur privé s'assure lui même contre une catastrophe semblable à la dernière crise financière.
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