Airbus arrête les frais avec l'A380 : les raisons d'un tragique destin

Douze ans seulement après l'entrée en service de l'A380, Airbus a décidé d'arrêter la production du géant des airs en 2021, faute de commandes suffisantes. Emirates a annulé 39 appareils pour acheter 40 A330neo et 30 A350-900. La compagnie du Golfe prendra encore livraison de 14 A380 d'ici à 2021.
Fabrice Gliszczynski
(Crédits : Denis Sinyakov)

Dix-neuf ans après son lancement industriel, et moins de douze ans après l'entrée en service de l'A380, la production du géant des airs européen va s'arrêter en 2021. Airbus l'a annoncé ce jeudi 14 février, peu avant la publication de ses résultats financiers de l'année 2018. Comme si le groupe européen, qui va changer de patron dans quelques semaines avec le remplacement de Tom Enders par Guillaume Faury, voulait tourner une page de son histoire avant d'entrer dans une nouvelle ère avec une nouvelle équipe de direction.

Pas d'accord sur les moteurs entre Emirates et Rolls-Royce

Annoncé il y a un an, le plan de sauvetage de l'A380, qui passait par une nouvelle commande d'Emirates, est tombé à l'eau. Faute d'accord avec le motoriste Rolls-Royce, la compagnie aérienne de Dubaï a remis en cause sa dernière commande portant sur 20 appareils fermes (et 16 options). Celle-là même qui, à défaut de commandes d'autres opérateurs, devait garantir à Airbus dix ans de production -certes au prix d'une cadence de production réduite à la portion congrue de 6 avions par a-, dans l'espoir, pendant cette période, d'engranger de nouveaux contrats et de lancer d'ici une dizaine d'année une nouvelle version équipée de nouveaux moteurs.

La compagnie de Dubai est même allée plus loin que l'annulation de cette commande de 20 appareils. Elle a annulé 19 autres A380 qui faisait partie d'une commande précédente. Au total, ce sont donc 39 appareils qui ont été annulés, faisant ainsi passer le carnet de commandes d'Emirates de 162 A380 à 123. Au cours des deux prochaines années, le transporteur du Golfe, qui exploite 109 appareils aujourd'hui, prendra livraison de 14 A380 d'ici à 2021. En contrepartie, la compagnie commande 40 A330neo et 30 A350-900.

"La conséquence de cette décision est que notre carnet de commandes n'est plus suffisant pour nous permettre de maintenir la production de l'A380. Cela mettra un terme aux livraisons d'A380 en 2021", a déclaré Tom Enders, le président exécutif d'Airbus dans un communiqué.

Pour rappel, la production aurait été arrêtée depuis longtemps si Airbus avait respecté son plan de production initial de 40 avions par an à partir de 2010.

Annulations en cascade

L'annonce d'Emirates intervient après l'annulation ces dernières semaines de commandes de Hong Kong Airlines (10 avions) et de Qantas (8 appareils). La compagnie de Dubaï, qui n'est pas au mieux de sa forme, ne peut plus de se permettre d'exploiter autant d'avions moins performants que les très gros biréacteurs, privilégiés par ses concurrents.

Certes, officiellement, le programme ne s'arrête pas. Mais on voit mal comment il pourrait rebondir.

"Depuis 2013, nous n'avons pas signé de commandes d'A380", a rappelé Tom Enders, ce jeudi en conférence de presse.

En dehors d'Emirates, il en reste officiellement 26 autres commandés par les deux société de leasing Amedeo (20 exemplaires) et Air Accord (3) et par All Nippon Airways (3 exemplaires). Personne ne se fait plus d'illusion. A part ANA qui prendra livraison de ses trois appareils cette année, les chances de voir Amedeo et Air Accord, deux acteurs obscurs, honorer leur commande sont extrêmement faibles, pour ne pas dire nulles.

Un flamboyant symbole, mais un échec commercial

L'avion qui devait révolutionner le marché du transport aérien mondial restera dans l'histoire comme un échec commercial, même s'il a joué un rôle important dans le succès d'Airbus depuis une vingtaine d'années. En détrônant le mythique B747, l'A380 a renforcé la crédibilité d'Airbus face à Boeing, ce qui lui a forcément été bien utile pour arracher des contrats pour d'autres types d'avions. Mais il n'a jamais connu le même succès que son rival aux 1.500 commandes depuis son entrée en service il y a 50 ans.

Avec 274 commandes nettes enregistrées (et même 241 en retirant les commandes d'Air Accord et Amedeo) depuis son lancement en 2000, l'A380 n'a jamais décollé, alors que l'avionneur estimait le marché des très gros-porteurs (B747 compris, lequel s'est à peine mieux vendu que l'A380, et quand il l'a été, cela fut essentiellement des avions cargo) à 1.200 exemplaires sur 20 ans. Et encore, cela aurait pu être pire si une compagnie, Emirates, qui n'était qu'un nain à l'époque du lancement du programme, n'avait tenu à bout de bras ce programme en achetant 123 exemplaires, soit près de la moitié du carnet de commandes.

Surtout, après des prises de commandes "correctes" au cours des premières années de commercialisation (144 commandes fermes au moment du premier vol le 27 avril 2005) compte-tenu de la succession de coups durs qui ont frappé le transport aérien (11-Septembre, intervention en Afghanistan, puis en Irak , SRAS...), l'A380 a ensuite enregistré très peu de prises de commandes, à l'exception de celles d'Emirates.

Ces problèmes d'industrialisation qui ont entraîné des livraisons au compte-gouttes et certains pépins techniques (comme l'explosion d'un moteur Roll-Royce sur un appareil de Qantas à Singapour en 2010 ou les microfissures intervenues sur les ailes constatées en 2012), ont certainement joué sur la faiblesse des ventes depuis l'entrée en service de l'avion à partir de l'automne 2007. Ce début commercial, qui a aussi coïncidé avec les débuts de la crise financière et économique mondiale, n'a pas aidé non plus à pousser les compagnies focalisées sur leur survie à passer de nouvelles commandes. A cela, se sont ajoutés les nombreux problèmes opérationnels rencontrés par l'A380, lequel reste apprécié des passagers. Air France a souvent fait état de pannes à répétition.

Le B777-300 ER, cauchemar de l'A380

Pour autant, d'autres facteurs expliquent la faiblesse des ventes. La plus importante est la concurrence de Boeing. Non pas du B747, même si ce dernier enregistre au final plus de commandes que l'A380 depuis le lancement de son dernier (269, essentiellement en cargo), mais du Boeing 777-300 ER, une version allongée du B777, lancée la même année que l'A380 en 2000 et qui est entrée en service en 2004. A l'heure où le prix du kérosène commençait à augmenter, ce bimoteur de grande capacité allait devenir le cauchemar de l'A380. Ses performances allaient rendre celles de l'A380 inférieures aux siennes.

Avec une configuration de base de 365 sièges, le B777-300 ER a privé l'A380 de la quasi-totalité du marché du renouvellement du B747 que convoitait Airbus. Les compagnies ont en effet préféré sacrifier un peu de capacité pour une meilleure performance économique en termes de coût au siège et de coût à l'étape. D'autant plus que le B777 avait une capacité fret supérieure à celle de l'A380 (le fret étant un facteur clé dans l'économie des lignes aériennes). Le B777-300 ER signait la victoire des gros porteurs bimoteurs sur les quadriréacteurs. Depuis 2000, le B777-300 ER a engrangé 836 commandes.

Le B777-9X débarque en 2020

Surtout, en lançant en 2013 le B777-9X et le B777-8X, deux dérivés du B777-300 ER prévus à partir de 2020, Boeing accentuait la pression sur l'A380. Si, avec ses 365 sièges, le B777-8X va remplacer poste pour poste le B777-300 ER, le B777-9X, de plus de 400 sièges dans une configuration triclasses, permet à Boeing de proposer un avion d'une capacité quasiment identique à celle d'un B747-400, avec l'économie de deux moteurs en moins. Pis, Boeing pourrait aller encore plus loin puisqu'il planche sur une version encore plus grande (450 sièges), le B777-10 X. Depuis son lancement commercial, ces deux appareils comptent 326 commandes.

Pas de marché d'occasion

Par ailleurs, l'absence d'un marché de l'occasion de l'A380 était également un inconvénient de cet avion. Le recaser sur le marché de l'occasion n'était pas une mince affaire. En raison notamment des coûts élevés de la reconfiguration des cabines. En effet, la plupart des A380 sur le marché aujourd'hui sont configurés de manière luxueuse, avec un très haut niveau de confort. En particulier ceux de Singapore Airlines ou d'Emirates. Le coût de la reconfiguration ne pouvait que dissuader les compagnies d'acheter un A380 en seconde main. Et donc, dissuader des compagnies ou des sociétés de leasing de l'acheter en première main.

La congestion aéroportuaire, un sujet pour demain?

Autre raison majeure, la perspective d'une congestion aéroportuaire, qui avait justifié le lancement de l'A380, est restée cantonnée à des exemples déjà connus comme Londres Heathrow ou Tokyo Narita (et encore, l'ouverture de Tokyo Haneda au long-courrier a desserré en partie la contrainte) et n'a pas eu l'ampleur qu'elle risque d'avoir demain si des investissements ne sont pas faits de la part des aéroports.

Par ailleurs, les grosses routes long-courriers, sur lesquelles il est préférable de remplacer deux vols assurés par des appareils de plus petite capacité par un seul vol opéré en A380 (pour réduire les coûts), n'ont pas été jusqu'ici aussi nombreuses qu'espéré. Sur les routes où les compagnies disposent d'une faible fréquence de vols, les compagnies ne sont pas forcément tentées de réduire le nombre de vols, qui leur confère un avantage commercial puisqu'il apporte un choix à la clientèle affaires.

Le marché chinois n'était pas mûr

Enfin, les dirigeants d'Airbus ont mal appréhendé le marché chinois en estimant que la Chine, appelé à devenir le premier marché aérien mondial, allait devenir le marché naturel de l'A380. Cela n'était pas le cas jusqu'ici. Car, en multipliant les constructions d'aéroports (un nouvel aéroport gigantesque à Pékin va ouvrir en 2019, par exemple), la Chine n'a pas rencontré de sous-capacité aéroportuaire qui aurait pu justifier l'achat massif d'A380, bien plus que les 5 exemplaires achetés par China Southern en 2005. La sous-capacité de l'espace aérien n'a pas été suffisante forte non plus pour contraindre les compagnies à utiliser des avions de plus grande capacité. En outre, les compagnies chinoises se sont davantage focalisées jusqu'ici sur le marché intérieur que sur le marché international. Autant d'éléments qui confortent les observateurs qui, depuis des années, expliquent que l'A380 a été lancé trop tôt.

L'A350-1000, la seule arme d'Airbus sur ce marché en attendant l'A350-2000

Et maintenant ? Airbus va désormais tenter de rivaliser sur ce marché des très gros-porteurs biréacteurs avec l'A350-1000. Une partie décisive s'annonce avec le début du marché du renouvellement du B777-300 ER à partir de la prochaine décennie. Pour l'heure, avec 161 exemplaires, ses commandes restent néanmoins modestes. Le fait qu'Emirates ne l'ait pas choisi n'est pas rassurant.

L'A350-1000 n'est qu'une première étape pour batailler sur le marché des très gros-porteurs biréacteurs. Airbus réfléchit depuis quelques années à un A350-2000 pouvant accueillir 400 passagers, qui pourrait voir le jour au moment de l'arrivée d'une nouvelle technologie de moteurs. Lors de l'appel d'offres de Singapore Airlines en février 2017, Airbus avait présenté l'A350-2000, lequel s'est incliné face au B777-9X.

Pour autant, l'arrêt du programme sur le plan financier et probablement boursier n'est pas une mauvaise nouvelle. Il évite tout d'abord à Airbus d'accumuler des pertes opérationnelles sur chaque production d'appareil pendant 10 ans. Il devrait par ailleurs faire une croix sur le remboursement des avances remboursables payées par les Etats (France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne), comme cela avait été le cas pour l'A340. L'arrêt de l'A380 a fait l'objet d'une provision de 463 millions dans les comptes 2018 d'Airbus. Le résultat d'exploitation ajusté ressort à 5,8 milliards (+83%) sur la base d'un chiffre d'affaires de 64 milliards (+8%). Airbus table sur 880 à 890 livraisons d'appareils en 2019 avec une hausse de 15% de son résultat d'exploitation.

Lire ici : A380 : La réunion secrète où tout avait commencé

Lire ici : La fabuleuse histoire du B777

Fabrice Gliszczynski

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Commentaires 55
à écrit le 30/12/2023 à 10:51
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Le problème d'Airbus EADS c'est qu'ils ne conçoivent que des prototypes.

à écrit le 30/12/2023 à 10:50
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Le problème d'Airbus EADAS c'est qu'ils ne conçoivent que des prototypes.

à écrit le 15/02/2019 à 3:27
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Indifférente au lancement et indifférente à son abandon : Une bétaillère parmi les autres, et qui n'était meme pas plus rapide que les autres.

à écrit le 14/02/2019 à 20:24
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Tiens ça me fait penser à ma 2éme voiture: une Simca Ariane, grande belle spacieuse 6 places à l'aise même 8 ça passait, une tenue de route fantastique, un des plus belles voitures françaises jamais construites, sauf qu'il avaient oublié d'y mettre u...

le 15/02/2019 à 8:21
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L' Ariane était dérivée (même carrosserie) de la Versailles qui avait un plus gros moteur, mais était plus chère ...

le 15/02/2019 à 12:56
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@aqw ben vous avez raison, mais à cette époque la qui était pire que maintenant, un salarié normal était incapable de payer vignette, carte grise, assurance, le super de l'ordre de 18/20l (1,35fr le litre le smic à 3 fr) aux 100 et 16 cv fiscaux, l'...

le 16/02/2019 à 12:44
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L'A380 était parfaitement motorisé (zu contraire de L'A380 qui était lui clairement sous-motorisé). Et Airbus n'a aucune raison de racheter un motoriste: aucun avionneur dans le monde, civil ou militaire, ne fabrique de moteur; aucun. Avionneur et m...

à écrit le 14/02/2019 à 20:24
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CDG-JNB en A380 (économy) : quel silence !!! je regretterai cette fin tragique ! (enfin, partiellement, parce que de toutes façons, AirFrance avait déjà retiré l'A380 de cette ligne pour l'exploiter sur le nigéria ... gros regrets quand même..!

à écrit le 14/02/2019 à 19:57
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RR a accéléré la sortie. Pas d'intérêt de RR de se mettre au nivau requis pour l'A380 comparé aux perspectives de coûts / volumes de ventes. Au moins Airbus sait à quoi s'en tenir pour sélectionner et promouvoir les motoristes sur les solutions du fu...

à écrit le 14/02/2019 à 19:49
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Un beau gâchis. Pour avoir pris plusieurs fois l'A380 c'est de loin mon avion préféré : il offre ce qui se fait mieux en terme de confort : de la place même en classe eco, une cabine très bien insonorisée, de nombreux WC...Le 777 ou l'A330 sont loin ...

le 15/02/2019 à 14:34
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777 loin derrière? Le critère que vous utilisez s'il vous plaît à part le bruit qui sera réglé quand on basculera dans la version 777-X? Longue vie au 777. A350 et 787 sont également de très bons avions, et ce qui fait que le A380 n'a plus vraiment...

à écrit le 14/02/2019 à 18:33
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L'A380 partait du principe qu'on allait aller d'un hub à un autre et après on reprendrait plus petit, pour ça il fallait anticiper que désormais on ferait Lyon-shangai, Toulouse - New york, montpellier-bangkok. Echec flagrant, il fallait en vendre +...

à écrit le 14/02/2019 à 16:48
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Superbe avion. J'ai eu la chance de voyager en business ET economie sur Emirates et thaï et c'est super confortable. Dommage qu'il parte mais Airbus saura vous surprendre.

à écrit le 14/02/2019 à 13:56
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Le dragon des tyrans d'Asie/Orient a fait pschitt! Tout un symbole! Le Marché vient d'écrouler la tyrannie centralisatrice des hub pharaoniques! Nouvel échec pour les prélats du clergé spartakiste dont l'arrogance n'a d'égal que l'obésité de...

à écrit le 14/02/2019 à 13:46
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La business Emirates en A380... le top du top, la crème de la crème. Quel gachis!

à écrit le 14/02/2019 à 13:24
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Quel dommage. Et pendant ce temps Boeing reste presque sans rival sur le marché des très gros porteurs biréacteurs. Le B777 n'a pas fini de dominer le ciel du long courrier.

le 14/02/2019 à 20:24
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C'est curieux, mais il semblerait qu'Airbus vende encore des avions, renseignez vous...

à écrit le 14/02/2019 à 11:36
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Excellent article, à résumer d'un mot : une baleine blanche de plus...

le 16/02/2019 à 18:07
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Ça en fait cinq mais c'est un très bon résumé.

à écrit le 14/02/2019 à 11:09
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Qui est responsable de cette catastrophe industrielle ? Indice, en général, c'est un énarque ou un X ...

le 14/02/2019 à 11:46
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JL Lagardère et Noël Forgeard .

le 14/02/2019 à 12:29
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Ce n'est pas une catastrophe industrielle puisque l'avion vole et qu'il respecte ses promesses sur le plan technique et sur le confort. Mais c'est un échec commercial cat quand le programme a été lancé , il s'est basé sur des paramètres qui ont ensui...

le 16/02/2019 à 18:09
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Jason Bourne, comment pouvez-vous prétendre parler au nom de tous les européens? Moi je n'y croyais pas, chaque fois que l'Europe a eu des idées de grandeur elle s'est toujours lamentablement plantée.

à écrit le 14/02/2019 à 10:46
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Article très complet ! Une bien triste nouvelle pour une machine fabuleuse... pour les passagers, mais pas forcément pour les compagnies. 3 choses à retenir : Emirates va s'écarter de sa politique bi-appareil (B777 et A380) qui peut sembler rationnel...

le 14/02/2019 à 11:18
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Les chinois ont les plans et, si leur gouvernement le décide, pas de contrainte de rentabilité. Cet avion ressortira bientôt à peine modifié, comme il le font déjà pour les A319. Il y a un marché potentiel énorme en Asie. La fin des A380 c'est le...

le 14/02/2019 à 17:18
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Il manque juste au chinois le moteur qui sera fourni par Safran et GE pour leur compagnie Comac. (Merci à Mr Pompidou pour avoir obtenu la joint-venture entre GE et Snecma.....) Pour NDL, nous voyons que les gros hub font moins recette, avec l'arr...

le 14/02/2019 à 20:25
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Bien sur, Airbus a donné les liasses aux Chinois, et les moteurs avec. Paraît qu'il y en a même un en modèle réduit qui vole dans un hangar....On se calme.

à écrit le 14/02/2019 à 10:32
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Savoir de quoi est fait le futur est une science délicate. Un prévisionniste moyenageux aurait vu le monde peuplé de cathédrales. Le prévisionniste de chez Airbus a vu le monde peuplé de A380.Sachant qu'entre les premières esquisses et la mise en ser...

le 14/02/2019 à 10:47
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Ah oui ? Pourtant Boeing avait parfaitement prévu ce qui allait se passer... ILs sont aussi meilleurs en prospective...

le 14/02/2019 à 12:31
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Excellente analyse. En effet, les paramètres ont évolué entre le lancement du programme et la mise en service... :(

le 14/02/2019 à 20:26
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Mais oui, c'est Boeing les meilleurs. Allez patron, c'est ma tournée...

à écrit le 14/02/2019 à 10:30
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Malheureusement, les commandes de Emirates n'ont pas suffit et malgré les performances de l'avion sur le plan du confort, du silence et de l'habitabilité , les autres compagnies aériennes n'ont jamais voulu se doter d'une flotte amiral d'avion paqueb...

le 14/02/2019 à 20:28
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J'espère que vous avez un porte clef Boeing à la ceinture...

le 15/02/2019 à 14:40
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Bien-sûr qui si que Boeing pensait que le 777-300ER allait devenir le tueur de l'A380! C'est pour cela qu'ils n'ont pas répondu à Airbus sur le créneau du A380. le 777-X sera encore plus redoutable...

à écrit le 14/02/2019 à 10:26
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Un grand échec marketing et commercial, l'appareil est bon, mais il ne correspond pas au marché.

à écrit le 14/02/2019 à 10:18
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"Cette annonce intervient après l'annulation ces dernières semaines de commandes de Hong Kong Airlines (10 avions) et de Qantas (8 appareils)." Pas de puissance politique pas de service après vente et donc aucun intérêt à acheter à des girouettes...

le 14/02/2019 à 12:46
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Il ne faut pas sortir de l'UE pour que les ventes repartent?

le 14/02/2019 à 21:26
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' pas de service après vente ' vous connaissez le sav Airbus pour en parler de la sorte?

à écrit le 14/02/2019 à 9:55
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Ce qu il nous manque c est une mutualisation de la motorisation avec un autre programme et une volonté politique de commander des appareils pour faire du cargo, militaire, un nouveau dev qui aurait permis l 'extension et la conquête de nouveaux conce...

à écrit le 14/02/2019 à 9:28
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concorde bis c'est un peu le pb des projets developpes par des etats et des ronds et cuir, et mis en musique par des ingenieurs ( qui se font quand meme plaisir sous catia) ca a coute combien en R&D?

le 14/02/2019 à 20:29
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Concorde est né d'une volonté étatique, pas le 380. Sortez de votre caverne...

à écrit le 14/02/2019 à 8:25
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Mais ce sont les chinois qui le fabriqueront et le commercialiseront. Ils ont un marché intérieur énorme pour ce type d'appareil et, si le pouvoir le décide, pas d'impératifs de rentabilité . En attendant c'est le dernier argument en faveur de l'...

à écrit le 14/02/2019 à 8:20
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la fin des avions 4 moteurs comme la fin du vnyle avec l'arrivé du CD, j'espère qu'airbus va concevoir une alternative avec bimoteur un plus gros concurrent du 777X...

le 14/02/2019 à 13:09
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Ben non : non seulement le vinyle n'est pas mort mais il reprend du poil de la bête !! Même si sa part de marché reste faible, son taux de croissance est largement plus fort que celui du CD !! En ce qui concerne les avions 4 moteurs, je vous fait co...

le 14/02/2019 à 20:32
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Le taux de croissance du vinyl largement plus fort que les CD... qui s'effondre du fait des téléchargement !!! peut-être que le + de 50 ans reviennent aux vinyls, tandis que les plus jeunes passent au téléchargement sans support physique : bref, l'in...

à écrit le 14/02/2019 à 7:45
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Rolls Royce , AIRBUS UK et l' EMPLOI en grande Bretagne sont les gagnants de cet arrêt.

le 14/02/2019 à 13:54
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Là va falloir exliquer en quoi l'arrêt de production des ailes et moteurs en UK est favorable à l'emploi. Second degré je suppose

le 14/02/2019 à 13:55
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Là va falloir expliquer en quoi l'arrêt de production des ailes et moteurs en UK est favorable à l'emploi. Second degré je suppose

le 14/02/2019 à 17:07
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Il est urgent de relancer une filière motoriste en France et dans l'UE ! Elle nous manque cruellement ! Dire que la France est la patrie de l'aviation et des moteurs, de fameux ingénieurs avant et pendant l'aéropostale et bien d'autres succès ensuite...

le 14/02/2019 à 20:31
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Votre analyse est certainement d'une finesse remarquable, mais pourriez vous l'étayer de quelques explications...

le 15/02/2019 à 8:41
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@Labete Il existe déjà un motoriste en France et il s'agit de Safran sauf que celui-ci est spécialisé dans les petits moteurs des A320 et des B 737 . SAFRAN ne fabriquent malheureusement pas des gros moteurs comme ceux qui équipent les long courrie...

le 15/02/2019 à 14:46
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Merci de revoir vos commentaires sur SAFRAN vs Rolls Royce. Il ne sont pas 3 vos plus petits que Rolls Royce. De plus Safran n'est pas qu'un motoriste. Regardez plutôt: - Systèmes électriques - Nacelles - Trains d'atterissage - Sans parler de Z...

le 16/02/2019 à 21:50
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l"argumentaire est le suivant 70 avions ( A350+a330neo) donnent plus de travail aux british que l'annulation de 43A380 selon moi car il y a plus de travail pour Airbus UK ( voilures plus nombreuses ) et presque autant de moteurs avec une marge plus ...

à écrit le 14/02/2019 à 6:31
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Airbus n'avait pas écouté les clients mais n'a pas pensé qu'à son prestige.

le 14/02/2019 à 20:31
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Pas du tout, c'est justement un avion défini avec les clients dès 1996, comme quoi...

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