Galileo : le service est à nouveau opérationnel et le signal fiable

Le système est à nouveau en marche. Les utilisateurs reçoivent à nouveau un signal très fiable et d'une grande précision grâce aux satellites qui sont tous redevenus opérationnels.
Michel Cabirol
Cette crise a démontré la capacité de l'Union européenne, bien aidée également par les industriels, à sortir par le haut d'une situation complexe
Cette crise a démontré la capacité de l'Union européenne, bien aidée également par les industriels, à sortir par le haut d'une situation complexe (Crédits : Stringer .)

Article mis à jour le 18 juillet à 15h30

Galileo is back. Le système est à nouveau en marche après une nuit de tests. Les utilisateurs reçoivent à nouveau un signal très fiable et d'une grande précision grâce aux satellites qui sont tous redevenus opérationnels, selon des sources concordantes. C'est un succès pour la commission européenne, notamment la commissaire Elżbieta Bieńkowska, et son agence, la GSA qui gère les constellations Galileo et Egnos. Ils ont pris la décision de relancer le système, une décision qui était compliquée à prendre. Cette crise a surtout démontré la capacité de l'Union européenne, bien aidée également par les industriels européens, à sortir d'une situation complexe.

"L'incident technique a pour origine un dysfonctionnement d'équipement dans les centres de contrôle Galileo, qui calcule les prévisions de temps et d'orbite, et qui est utilisé pour calculer le message de navigation. Le dysfonctionnement a affecté différents éléments des deux centres", a expliqué la GSA dans un communiqué publié quelques heures après les révélations de La Tribune.

Pour autant, l'enquête en cours devra encore déterminer ce qui s'est réellement passé, la cause de la panne n'ayant pas été encore complètement identifiée. Lundi, la GSA avait communiqué que Galileo était "actuellement affecté par un incident technique lié à son infrastructure terrestre".  L'incident a entraîné une interruption temporaire des services de navigation et de chronométrage initiaux de Galileo, à l'exception du service de recherche et de sauvetage (SAR).

Un travail de récupération

Dès que l'incident a été déclaré, une commission de révision des anomalies a été convoquée et des procédures de récupération urgentes ont été activées dans les infrastructures Galileo concernées. Des équipes opérationnelles ont travaille sur des actions de récupération 24h/24h et 7 jours sur 7 pour restaurer les services de navigation et de synchronisation Galileo dès que possible. Sur la base des résultats des activités de dépannage, plusieurs éléments de l'infrastructure au sol ont pu être  réinitialisés.

"Nous allons créer un comité d'enquête indépendant chargé d'identifier les causes profondes de l'incident majeur, a précisé la GSA dans son communiqué. Cela permettra à la Commission, en tant que gestionnaire de programme, de tirer les leçons de la gestion d'un système opérationnel regroupant plusieurs millions d'utilisateurs dans le monde, en collaboration avec l'Agence européenne de la sûreté de l'UE".

Michel Cabirol

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Commentaires 9
à écrit le 19/07/2019 à 2:22
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Ah zut ! Avoir des armes dans l'espace n'aurait en rien permis de contrecarrer la menace mais ils seraient capable de faire un rapport de cause à nécessité...

à écrit le 18/07/2019 à 22:56
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Ben Heureusement que personne ne l’utilise et ça ne donne vraiment pas envie 13 milliards c’est bien ça .......

le 19/07/2019 à 8:33
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Les derniers iphones l'utilisent.

à écrit le 18/07/2019 à 16:07
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Parce que les Américains ou les Russes n'ont pas subi de problèmes lors du lancement de leurs GSP il y a 30 ans? C'est normal ce genre de difficulté lorsqu'on lance ce genre de grand programme technologique.

le 19/07/2019 à 11:30
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Oui enfin,il y a une différence entre mettre en place un tel système il y a 30 ans et aujourd'hui. A l'époque il n'avait pas forcément autant de facilité qu'aujourd'hui surtout que Galileo à eu son lot de magouilles. Pas de quoi en faire une estime...

à écrit le 18/07/2019 à 14:26
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Ca au moins c'est une bonne nouvelle pour la techno européenne après le fiasco du Sylvercrest.

à écrit le 18/07/2019 à 13:44
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"Cette crise a surtout démontré la capacité de l'Union européenne, bien aidée également par les industriels européens, à sortir d'une situation complexe." N'importe quoi !

à écrit le 18/07/2019 à 12:09
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"C'est un succès pour la commission européenne" Ben oui, une panne c'est un succès pour nos dirigeants européens. Bienvenu en UERSS, empire prévu pour durer mille ans.

à écrit le 18/07/2019 à 11:00
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La thèse d'une cyber-attaque en provenance d'une puissance étrangère ne peut pas être écartée à ce stade de l'enquête.

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