
Une "épidémie" mystérieuse continue de se propager au sein de la constellation Galileo. En novembre 2016, il y avait deux horloges atomiques en panne, avait finalement avoué l'Agence spatiale européenne (ESA) après les révélations de La Tribune, puis, en janvier, c'était neuf. Enfin, selon nos informations, aujourd'hui c'est une vingtaine d'horloges, qui auraient des dysfonctionnements, dont dix seraient d'ores et déjà hors service. Soit une vingtaine d'horloges sur les 72 en orbite (quatre par satellites). Ce qui fait beaucoup. Beaucoup trop? Pas pour l'ESA qui estime que le problème est sous contrôle même si personne à l'Agence spatiale européenne ne connait encore avec exactitude le mal dont souffre les horloges. Ce qui pose problème...
"C'est une question sensible" car les horloges atomiques sont des éléments "très importants" pour le bon fonctionnement du système de navigation par satellites, concurrent du GPS américain, avait précisé en janvier le directeur général de l'ESA, Jan Woerner.
Les assurances renouvelées de l'ESA, chargée de la maîtrise d'ouvrage du système de navigation par satellites européen, ont d'ailleurs fini par convaincre l'Union européenne, qui avait été pourtant très inquiète et agacée par ces problèmes, de procéder à un nouveau lancement dès cette année de quatre satellites de la constellation européenne à bord d'Ariane 5. Ce qui fera au total 22 satellites mis en orbite par Arianespace. Tous les satellites dont les horloges sont touchées par cette épidémie, sont fonctionnels, assure-t-on à La Tribune. "Politiquement, c'est important pour l'Europe de lancer d'ici à la fin de l'année", explique-t-on. Un lancement est visé par l'ESA pour décembre.
L'ESA recommande OHB pour la dernière tranche
En dépit des problèmes des horloges atomiques, la commission européenne, sur l'insistance de l'ESA, a renouvelé sa confiance à OHB-System en signant à l'occasion du salon du Bourget le contrat portant sur la dernière tranche de la constellation Galileo. Soit huit satellites pour 324 millions d'euros. Sans surprise, l'Agence spatiale européenne (ESA), sous influence allemande (?), avait sélectionné fin avril le fabricant allemand pour cette nouvelle commande alors même que le problème des horloges n'était pas réglé. Est-ce l'horloge fabriquée par le groupe Orolia, qui est défaillante, ou l'environnement du satellite qui provoquerait cette panne? En tout cas, les horloges défaillantes l'ont été après une utilisation intensive pour des tests, explique-t-on à La Tribune. Pour préserver les autres, l'ESA les utilise le moins possible...
"Cela va permettre de compléter la constellation Galileo et d'avoir des satellites en réserve à la fois en orbite et au sol", avait souligné Paul Verhoef, directeur du programme Galileo à l'ESA, cité dans un communiqué.
Trois constructeurs étaient à la lutte pour un appel d'offres lancé au printemps par la Commission pour la construction de huit nouveaux satellites. OHB-System a déjà remporté trois compétitions pour la construction des 22 premiers satellites de Galileo en configuration opérationnelle (FOC, Full operational capability). Le groupe allemand OHB, qui a gagné en 2010 puis en 2012 les deux premiers appels d'offres des satellites FOC (14 et 8), avait été choisi par deux fois à la surprise générale face à Airbus. La question de la double source s'était déjà posée en 2012.
Quatre horloges à bord d'un satellite Galileo
Les satellites de la constellation Galileo embarquent deux types d'horloges : des masers à hydrogène passif et des horloges atomiques au rubidium. Plus précisément, chacun d'entre eux sera équipé de deux masers à hydrogène dont l'un sert de référence principale pour la génération des signaux de navigation tandis que le second sera utilisé en redondance passive. Ce type d'horloge assure une précision de l'ordre de la nanoseconde (soit un milliardième de seconde) par 24 heures. Ce qui équivaut à perdre ou gagner une seconde tous les 2,7 millions d'années, selon l'ESA. "Cela signifie donc que les horloges masers à hydrogène passif de Galileo seront environ un milliard de fois plus précises qu'une montre classique", explique l'Agence spatiale européenne.
Chaque satellite opérationnel emporte également deux horloges au rubidium. La première, utilisée en redondance active (ce qui signifie qu'elle fonctionne en permanence) prend immédiatement la relève du maser à hydrogène en cas de panne. Ce qui permet d'éviter toute interruption dans la génération du signal. La seconde horloge au rubidium sera utilisée en redondance passive. Les horloges au rubidium fournissent quant à elles, une précision de 10 nanosecondes par jour. À titre de comparaison, un bracelet-montre numérique ordinaire présente une précision d'environ une seconde par jour.
Question : sans navette, est il possible de réparer ces horloges atomiques ????
Faudra-t-il exorciser Donald Trump ou bien les sondes ? La question est posée .
A moins de n'écoute que ce que vous voulez bien entendre, si, les satellites marchent, et même très bien. Oui certaines horloges sont en panne. Et c'est bien pourquoi on en met 4 par satellite, on sait parfaitement que dans un tel environnement bien des choses tombent en panne. Et qu'il vaut mieux avoir un satellite moins cher avec 4 horloges que plus cher avec moins d'horloges (et bien d'autres éléments redondants), et c'est exactement ce que le fournisseur allemand a fait. Moins cher et toujours en marche malgré des pannes, prévisibles, prévues, prises en compte. Sinon à quoi bon doubler voire quadrupler ces éléments ?
Si airbus avait fourni ces satellites mais plus cher vous auriez tous hurlé aussi contre l'Europe. Mais là, ça marche toujours, ça marchera toujours (deux types d'horloges différentes par satellite, même si la panne est due à un mauvais fournisseur, l'autre prend la relève et il y en a encore deux ou trois !), et pour moins cher. Que demander de plus ?
On a bien, nous, humains, deux reins, deux bras, et quantité de doublons pour parer aux pannes, et personne n'hurle contre sa mère ou le créateur... 😀, puisque au final on voit et entend même avec un seul œil ou oreille...
A chercher la petite bête, les gaulois perdent le nord des saxons... 😀, bien plus pragmatiques. Qu'on regarde déjà notre charmant EPR et son unique cuve fissurée sans doublon, nos TGV ultra onéreux non rentables, concorde, et bien d'autres projets nationaux qui n'ont jamais eu besoin d'allemands ou de l'Europe pour prouver notre incompétence à gérer nos ego de coq gaulois démesuré...
De plus je crois savoir que ces horloges ne sont pas allemandes mais fournies par un sous-traitant, Suisse je pense.
Tant de gens aiment La critique facile et ne se renseignent même pas un strict minimum avant de tirer sur le pianiste... Sans doute se croient-ils parfaits?
De plus je crois savoir que ces horloges ne sont pas allemandes mais fournies par un sous-traitant, Suisse je pense.
Tant de gens aiment La critique facile et ne se renseignent même pas un strict minimum avant de tirer sur le pianiste... Sans doute se croient-ils parfaits?
Tout à fait d'accord avec vous.
Toutefois, même s'il y a redondance, il serait souhaitable de comprendre pourquoi certaines horloges ne fonctionnent pas mais on peut supposer que les ingénieurs travaillent dur sur ce point.
Est-ce d'ailleurs le même type d'horloge ou les deux qui tombe en panne ?
Cordialement
La Réponse est bien simple, à qui profite le crime..? tout simplement aux États-Unis (la Nasa) Car il possède déjà et depuis plus de quarante ans, la Technologie de (l'Anti-gravitation) c'est dire OVNIS..
Tu devrais lire livre "La Conspiration Cosmique" de Stan Deyo, traduit de l'américain par Bernard Milot.. aux Édition Louise Courteau.. Sortie en 1996.
- quel est le dysfonctionnement ? Comment une horloge qui mesure le temps à partir de la matière elle même peut elle tomber en panne ?
Une gestion multi étatique, les spécialistes des satellites écartés pour des favoris nationaux dans le cadre du retour industriel etc etc.
C'est le mal des programmes européens depuis le début de l’Europe.
J'aimerai avoir des retours sur le rapport cout/efficacité de ce type de gestion
Décidemment, mis à part être totalement solidaires les uns des autres , les allemands ont bien perdu coté qualité et rigueur.
Par contre pour pousser leurs dossiers et ne pas se trahir entre allemands, ils peuvent nous donner des leçons tous les jours , matin et soir.
J'aimerai également beaucoup vous lire mais cela ne va pas être facile puisque vous préférez vous terrer derrière un pseudo. Bien cordialement Michel Cabirol
Certainement à chercher de ce côté, la qualité allemande étant une phrase commerciale et n'ayant plus grand chose à voir avec la réalité. Dorénavant la marge bénéficiaire fragilise énormément d'innovations.
Je me souviens ici des pro-européens béas qui nous affirmaient que c'était la plus grande innovation européenne. Ben voilà à l'image de cette europe actuelle qui croule sous l'inertie néolibérale, galiléo est en panne.
Vous semblez mettre en doute la sincérité du choix du fabriquant des satellites, ce qui sous-entend qu'il y a eu entente illicite. Avez-vous des éléments objectifs ? Y a t-il une enquête en cours ou s'agit-il de rumeurs ?
Sinon, on ne peut exclure que ce système stratégique, en concurrence avec le GPS américain, soit l'objet d'une attaque virale sophistiquée - pas de pannes générales mais de petites pannes qui s'accumuleront jusqu'à faire douter du système, comme celles commises contre les centrifugeuses iraniennes.
Quant au sabotage US, c est une affirmation gratuite car comme vous l ecrivez pour la preference allemande, y a t il des elements objectifs ?. Personellement je vois mal la NSA s amuser a saboter un programme civil europeen: l enrichissement d uranium pour faire des bombes par une theocratie ne joue pas franchement dans la meme categorie. En plus le GPS ne rapporte rien directement aux USA vu que son utilisation est gratuite, donc l interet de saboter galileo est assez limité
Il y a quand même quelques milliards d' euros en jeux si le but n' est pas atteint. hyporhèse l' ESA vivant sur les fonds publics n' est pas à quelques milliards près ?
Pour ce qui est du signal GPS il est normal qu'il soit dégradé, le GPS ayant une composante à usage militaire beaucoup plus précise et accessible avec un code particulier. Il n'y a aucune malveillance des US, le signal librement accessible ayant toujours été le 'coarse' dont la précision est de type décamétrique.