La France a-t-elle les moyens de sa transition énergétique ?

Pour la première fois depuis sept ans, l’AIE s’est livrée à une évaluation de la politique énergétique française. Son rapport, présenté ce 17 janvier au Ministère de l’Environnement, se penche sur les défis liés à la transition énergétique dans notre pays.
Dominique Pialot
La France doit mobiliser d'importants moyens pour financer sa transition énergétique

L'actualité le démontre une fois de plus : la France est particulièrement sensible aux pics hivernaux de consommation tel que celui que nous traversons ces jours-ci. En cause, notamment, la forte proportion de chauffage électrique et la faible flexibilité de son nucléaire, aggravée cette année par l'indisponibilité de plusieurs réacteurs.

Cette situation fait écho à l'analyse que livre l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la politique énergétique française de ces dernières années et sur les défis auxquels elle fait face pour mener à bien sa transition. Ce que Paul Simons, directeur exécutif adjoint de l'AIE, résume par un double enjeu consistant à transformer dans le même temps son système énergétique et l'organisation de son marché.

Des progrès remarquables ces dix dernières années

L'Agence délivre de bons points à la France, qui a depuis dix ans accomplis des progrès significatifs en matière de consommation énergétique et d'émissions de CO2, « totalement découplés de sa croissance économique ». L'intensité carbone nationale (qui équivaut à la moitié de la moyenne de l'AIE) a baissé de près de 30% depuis 2004, à comparer avec une baisse moyenne de 21% pour les autres pays membres de l'AIE.

Ceci s'explique par les 46% de nucléaire dans le mix énergétique (78% du mix électrique), contre 47% pour les énergies fossiles. Plusieurs centrales à charbon, pour une capacité totale de 3,2 GW, ont d'ores et déjà été fermées. Grâce à des progrès significatifs enregistrés en matière d'efficacité, l'intensité énergétique a diminué de 16,5% depuis 2005.

« Cela signifie que le point de départ de la transition énergétique française est une économie déjà largement décarbonée, a souligné ce mardi Paul Simons. C'est une bonne chose, mais cela rend la transition d'autant plus ambitieuse, car les gains les plus faciles ont déjà été réalisés. »

Doubler le rythme de développement des renouvelables

Le rapport salue le rôle joué par les initiatives du pays hôte de la COP21 en matière de climat, y compris sur son propre territoire : de nouvelles politiques (notamment la loi pour la transition énergétique et la croissance verte), une programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévoyant un budget carbone établi pour cinq ans, une fiscalité qui évolue en faveur de cette transition, des investissements publics significatifs...sur tous ces sujets, la France pourrait même servir de modèle aux autres pays membres de l'AIE.

Mais celle-ci pointe aussi les implications structurelles que cette transition suppose pour le secteur : poursuivre l'amélioration de l'efficacité énergétique (notamment dans le parc de logements, dans les PME industrielles et dans les transports ) et accélérer le développement des énergies renouvelables, dont le rythme d'installation devrait doubler dans les cinq prochaines années pour que la France respecte ses objectifs de 23% de renouvelables, au lieu de 16% aujourd'hui.

Tout en soulignant la complexité et la lenteur de développement de projets renouvelables dans l'Hexagone, l'Agence salue une évolution des réglementations permettant de simplifier et d'accélérer les procédures, notamment dans l'éolien terrestre : permis unique, système d'enchères, etc.

L'éolien offshore, secteur dans lequel la France compte déjà 3 gigawatts (GW) de projets (dont le démarrage a été retardé par de nombreux recours et des difficultés de raccordement au réseau...), serait celui où les baisses de coûts à venir seraient les plus prometteuses. L'AIE recommande aussi d'élargir l'assiette de la taxe destinée à financer le développement des renouvelables et, sur un plan plus pratique, d'améliorer l'intégration des renouvelables aux réseaux électriques.

Efficacité énergétique et mobilité électrique

Autre point salué par l'Agence : la progression du marché des véhicules électriques et surtout les projets en la matière, notamment le programme prévoyant 7 millions de bornes de recharge installées en 2030. Sur ce sujet, Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat au ministère, souligne la grande inertie d'un secteur qui implique de transformer aussi bien un système que des parcs de véhicules. Il en appelle à Bruxelles pour édicter des standards pour les véhicules légers mais aussi pour les poids-lourds qui sillonnent l'Europe de part en part.

Dans le secteur du bâtiment, le plan de 500.000 rénovations annuelles doit également permettre de poursuivre la décarbonation de l'économie, et faisant passer les économies du secteur de 250 MW à 500 MW par an. Car, si le mix énergétique est déjà très décarboné, ce n'est pas le cas des pics de consommation aux heures de pointe, alimentés par une électricité fossile (française mais aussi importée à coûts prohibitifs) produite par des centrales à gaz, voire à charbon, plus flexibles que les centrales nucléaires.

Pas de suppression des tarifs régulés pour les particuliers

Lors de la présentation du rapport, Laurent Michel a déclaré que le gouvernement partageait globalement l'état des lieux de l'AIE. Il a notamment répondu aux préconisations de l'agence sur l'ouverture des concessions hydrauliques à la concurrence, actuellement en cours de discussion avec Bruxelles. Des prolongations des concessions existantes seront autorisées le cas échéant contre travaux, tandis que les concessions échues pourront être renouvelées notamment avec des sociétés d'économie mixte associant collectivités locales, Caisse des Dépôt, et partenaires privés.

De façon générale, dans un contexte où l'Etat conserve une part importante du parc de production (nucléaire mais aussi en partie hydraulique via EDF) et les réseaux de distribution, l'agence salue l'approche décentralisée et le rôle dévolu aux autorités locales et régionales dans la transition énergétique.

En revanche, concernant la fin des tarifs régulés de gaz et d'électricité pour les particuliers comme cela a déjà été fait pour les entreprises et les industriels, Laurent Michel a rappelé que le gouvernement n'y était pas favorable. Mais il a lancé un appel à tous les fournisseurs pour multiplier les offres à destination des particuliers exploitant les possibilités offertes par les compteurs intelligents.

Le financement en question

Cette transition doit s'accomplir sans rendre l'énergie plus carbonée qu'elle ne l'est aujourd'hui, en garantissant la sécurité de l'approvisionnement et les conditions de sécurité pour exploiter un parc nucléaire vieillissant.

Si les perspectives de long terme sont positives (sécurité énergétique, croissance verte et énergie bon marché), à court et moyen termes le vieillissement du parc nucléaire pose la question de la sécurité d'approvisionnement. D'où l'intérêt de mécanismes de contrôle/commande et la mise en place d'un marché de capacité prévue pour 2017. Permettant de garantir à tout instant l'équilibre entre production et consommation sur le réseau électrique, le mécanisme de capacité consiste à valoriser et à rémunérer des unités de production électrique sur la base de leur puissance disponible, qu'il s'agisse de puissance additionnelle ou de capacité d'effacement.

Mais c'est la question du financement qui semble la plus délicate à l'AIE. Développement des renouvelables, efficacité énergétique ou exploitation sûre du parc nucléaire vieillissant, tout cela a un coût. Et pour le financer, il importe que les investisseurs aient une bonne visibilité sur la politique des prochaines années.

L'agence rappelle le coût du grand carénage, évalué par EDF à 47,5 milliards d'euros pour la période 2014-2025. Tout en reconnaissant que ce montant représente un défi pour l'Etat, les marchés, le secteur et les consommateurs qui devront collectivement assurer ce financement, l'agence se dit confiante grâce à la recapitalisation par l'Etat de l'opérateur historique.

50% de nucléaire en 2025, un objectif hors d'atteinte

L'AIE préconise de prendre en compte les tarifs de l'électricité, son intensité carbone, la sécurité d'approvisionnement et la capacité française d'exportation de son électricité nucléaire dans un contexte où la disponibilité de nombreux réacteurs pourrait être affectée par des opérations de maintenance, la nécessité pour la gestion du démantèlement et des déchets dans le long terme...

Par ailleurs, rappelant que passer à 50% du mix électrique nécessiterait de fermer de nombreuses centrales (de 17 à 20 selon ses estimations), l'agence estime que cela sera "difficile". Elle préconise des "perspectives de long terme permettant à la filière de programmer ses investissements de sûreté". D'ailleurs, l'agence ne manque pas de souligner que la PPE ne couvre pas la période au-delà de 2023, et ne traite pas de la fermeture de réacteurs ni de l'exploitation à venir du parc nucléaire, soumise aux rapports générique puis au cas par cas que doit établir l'Autorité de sûreté nucléaire en 2018/2019.

De son côté, Laurent Michel rappelle que l 'on devrait ensuite bénéficier des retours d'expérience sur les deux EPR chinois, le finlandais, celui de Flamanville et même celui de Hinkley Point, qui pourraient servir de base à la conception d'un nouveau modèle optimisé de réacteur nucléaire...

Il confirme par ailleurs que tout en étant en dessous des 78% actuels, la France sera en 2023 encore bien au-dessus des 50% de nucléaire dans son mix électrique. Contrairement à la promesse faite par François Hollande lors de la première conférence environnementale de 2012, qui annonçait cette baisse à l'horizon 2025.

Dominique Pialot

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Commentaires 54
à écrit le 20/01/2017 à 9:10
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En fait le vrai problème n'est pas la production d'électricité, qui est très décarbonnée, mais la consommation des énergies fossiles par les transports et le chauffage qui sont la source des pollutions : voir les pb actuels. Comme l'a bien dit un "...

à écrit le 19/01/2017 à 9:58
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Ben on paye en partie l'imbécilité de bobos refusant de partout les éoliennes (elles tournent plus l'hiver car il y a plus de vent) et pour celles en mer : de quoi je me mèle, je suis des bords de mer et des lieux ou il devrait en avoir et si j'avais...

à écrit le 19/01/2017 à 9:00
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La France a toujours des plans magnifiques, sauf qu'il est rare que leur réalisation soit effective parce qu'il manque les moyens, ou que les Gouvernements changent leur financement , dans un deuxième temps. Voir le plan de Mr. Hollande de mettre 500...

à écrit le 19/01/2017 à 1:15
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En attendant la mise au point de la fusion nucléaire et de l'hydrolien immergé, le nucléaire reste la seule solution de production de masse d'électricité non carbonnée.L'intermittence du solaire et plus encore de l'éolien entraine la construction de...

le 20/01/2017 à 0:42
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Étudiez un peu sérieusement les graphiques de production d'électricité à partir de la houille en Allemagne et vous pourrez constater que son évolution (qui est pratiquement nulle dans un sens comme dans l'autre) est complètement découplée de l'existe...

à écrit le 18/01/2017 à 23:58
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On déjà mettre le paquet sur l'isolation et encourager d'autres moyens de chauffage que les convecteurs, avec de vraies incitations, et des subventions versées en cours de travaux, non après.

à écrit le 18/01/2017 à 23:41
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Le nucléaire c'est du minerai importé de pays rares et instables qui coûte de plus en plus cher, dont les stocks seront terminés d'ici 50 à 70 ans maxi, qui laisse des zones plus grandes qu'un département français comme Tchernobyl ou Fukushima totale...

à écrit le 18/01/2017 à 20:32
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Pour réussir la transition énergétique, il faut agir dans deux directions, faire des economies, non en volume utile , mais faire des economies sur les pertes ( isolation, des toux et des murs des habitations, et en devellopement des énergies renouvel...

à écrit le 18/01/2017 à 20:17
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Il a raison, y a ka voir les USA avec le gaz de schiste : bientôt l’indépendance énergétique. Fuyons ce qui marche ailleurs et achetons avec des déficits nos énergies fossiles.....Segolene pedalera a fond sur une éolienne pour produire notre electric...

le 18/01/2017 à 23:47
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c'est le gaz de schiste qui pédale actuellement aux Etats-Unis avec la baisse des prix de l'énergie et les acteurs qui ferment leurs portes, les renouvelables elles sont plus compétitives et vont continuer de l'être et avec moins de subventions que p...

à écrit le 18/01/2017 à 17:51
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@NETRICK pourriez m expliquer ce qu est une centrale nucléaire au strontium ???je suis profane dans ce domaine

le 19/01/2017 à 2:49
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voir fusion froide

à écrit le 18/01/2017 à 17:31
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C'est quoi les énergies fossiles ? Les adhérents au PS :-)

à écrit le 18/01/2017 à 15:49
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La transition énergétique ce n'est que du vent et une bonne place au soleil non?

à écrit le 18/01/2017 à 14:30
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Il faut être pragmatique. Les renouvelables actuels, éoliens et solaires ne seront jamais la panacée. En cas de froid important, il nous faut une puissance qui n’est pas garantie par les renouvelables intermittents qui sont trop tributaires des éléme...

le 19/01/2017 à 0:03
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@ charly10 : la seule efficacité énergétique de ces quelques dernières années qui évolue pourtant lentement correspond à 34 TWh soit nettement plus que des millions de véhicules électriques qui sont immobiles 95 % de leur vie durant et dont 80% n'ont...

à écrit le 18/01/2017 à 13:40
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Les EnR sont deja competitives sans aides seulement l'information met du temps à infuser. L'une des raison est le cout de raccordement ErDF, l'autre en est la degringolade des prix des panneaux solaires. Le kWh residentiel est acheté 16,5 c€ TTC en j...

le 18/01/2017 à 17:23
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@ steph Viser l’autonomie énergétique d’accord, mais encore une fois, le solaire ou l’éolien ne sont pas des énergies permanentes. On verra avec des batteries tampons lorsqu’elles seront au point. Mais on peut avoir des doutes sur la ressource pe...

le 19/01/2017 à 0:29
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@ charly10 : çà n'a aucun sens de parler de facteur de charge de l'éolien c'est comme dire que le nucléaire n'a qu'un rendement de 33% ce qui est pourtant exact en France et qu'il a une disponibilité qui est de plus en plus souvent inférieure à 60% d...

le 19/01/2017 à 10:23
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L'électricité centralisée va entamer son déclin ? L'électricité Photovoltaique est très bien, mais elle est hélas intermittente. Or le cout du stockage est tel que c'est sans espoir, sans compter le cout environnemental des batteries et panneaux s...

à écrit le 18/01/2017 à 11:11
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Notre production est très peu carbonée. L'amélioration de l'efficacité énergétique permet que la consommation n'augmente pas malgré la croissance. Les énergies renouvelables sont des gadgets sans intérêt mais ruineux.

à écrit le 18/01/2017 à 11:08
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Voilà un article de pub « écolo-climatiste » en pleine vague de froid. Grotesque. Avec les énergies aléatoires, essayez donc d’avoir de l’électricité la nuit et sans vent. Voiture électrique quand la pénurie se situe la nuit ? Sans nucléaire ? Do...

le 18/01/2017 à 11:39
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VOLTAIRE, à lire vos inepties, notre génie littéraire au nom éponyme doit se retourner dans sa tombe...

à écrit le 18/01/2017 à 10:00
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L'électrification généralisée du parc de véhicules légers et PL suppose une disponibilité électrique sans précédent, qui ne sera possible qu'en multipliant les centrales thermiques. Les gain en GES restent à prouver

à écrit le 18/01/2017 à 8:58
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"Laurent Michel rappelle que l 'on devrait ensuite bénéficier des retours d'expérience sur les deux EPR chinois, le finlandais, celui de Flamanville et même celui de Hinkley Point, qui pourraient servir de base à la conception d'un nouveau modèle opt...

le 19/01/2017 à 10:25
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Suivez le cout des parcs éoliens off shore... Vous verrez, le cout du MWh produit sur 30 ans dépassera largement celui d'un EPR.

à écrit le 18/01/2017 à 8:43
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L éolien va nous faire payer l électricité domestique très chère contrairement à ce que l on nous dit !!!et le jour ou il n y a pas de vent :pas d électricité!!!en plus ces engins sont moches et dégradent le paysage !!!la solution c est le nucléaire...

le 18/01/2017 à 12:20
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L'avenir du nucléaire, ce sont les centrales au Strontium, proposées par le prix Nobel de physique Carlo Rubbia. Elles ne risquent pas d'exploser et ne produisent pas de déchets.

à écrit le 18/01/2017 à 8:08
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Le problème de l'énergie doit tenir compte de l'aspect "économique"; il faut établir une relation entre le cout du travail et le prix de l'énergie. Il faut trouver un point d'équilibre par une taxe sur l'énergie permettant de réduire le cout du trava...

le 18/01/2017 à 12:58
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Il y a un problème car l'énergie est déjà taxé !

le 18/01/2017 à 15:52
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Merci pour votre remarque que beaucoup de personnes expriment. Il s'agit d'une taxe destinée à financer les charges sociales. Ces charges correspondent à 250Md€ et affectent uniquement le travail.(400Md€ en 2035). Une répartition 50/50% représenterai...

le 18/01/2017 à 16:08
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Pour compléter mon commentaire, appliquée à AIRFRANCE, cette mesure permettrait la survie de cette entreprise soumise à la concurrence internationale, et appliquée à la SNCF, cela rétablirait un équilibre avec le transport aérien et le transport par ...

à écrit le 18/01/2017 à 7:40
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L'éolien qu'en il fait froid y' a pas de vent, quant au photovoltaïque c'est 23% de rendement maxi .... et les panneaux vieillissent ! J'attends une alternative crédible !

à écrit le 17/01/2017 à 23:46
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Les énergies renouvelables sont par nature moins chères que le nucléaire car la ressource est définitivement gratuite, n'impliquent aucune dépendance ni durée de vie comme l'uranium, ni aucun risque ni stockage de plus de 100.000 ans comme ce dernier...

le 18/01/2017 à 9:51
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L'uranium et le pétrole sont tout aussi gratuits que les énergies renouvelables. On ne paye rien à la nature pour disposer de ces énergies. Ce qui coute c'est d'aller chercher la matière première, de la transformer en énergie utilisable, d'indemnis...

le 18/01/2017 à 9:59
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Autre point, la Suède citée en exemple a 42% de son mix électrique en nucléaire, et ramené à l'habitant, c'est la Suède qui consomme le plus de nucléaire au monde. La suède consomme par ailleurs 35% de plus d'énergie que la France par habitant. L...

le 18/01/2017 à 10:52
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Faux. l'energie soit disante verte est subventionnee et très fortement par le nucléaire, il faudrait couvrir la France de ventilateur pour produire la mee énergie . Retournez dans votre grotte

le 18/01/2017 à 13:59
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Parce que vous pensez que le nucléaire n'est pas indirectement subventionné?? Vous comparez l'ensemble des investissements nécessaires pour le développement des filières renouvelables au coût actuel du MW, sans tenir compte des investissements initia...

le 19/01/2017 à 2:45
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@ brice : faux l'uranium est un produit d'importation comme les énergies fossiles, on paie pour çà, par pour le solaire, le vent, la biomasse etc qui sont locaux. Le nucléaire ne s'industrialise pas (très peu) d'où son coût élevé contrairement au sol...

à écrit le 17/01/2017 à 22:45
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Réponse: non

à écrit le 17/01/2017 à 22:14
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Il faudrait bien avoir en tête ce qui est réellement important et ce qui ne l'est pas : Dans la pratique, l'éolien et le photovoltaïque coûtent près de 4 milliards d'euros de subventions par an (somme en rapide augmentation) et assurent ensemble m...

à écrit le 17/01/2017 à 21:39
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Ah comme c'est beau l'éolien ! C'est bête depuis un certain temps les éoliennes ne tournent pratiquement pas, et les panneaux solaires ne doivent pas produire grand chose faute de soleil. Cela ne fait rien continuons vers ces magnifiques champs des é...

le 18/01/2017 à 0:06
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@ Iciailleurs : vous ne connaissez visiblement rien au sujet car l'on dispose de nombreux outils, graphiques et enregistrements sur plusieurs années maintenant et votre affirmation s'avère totalement fausse. Le solaire et l'éolien se complètent et so...

le 18/01/2017 à 8:47
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C'est curieux, Polytech connait le site 'Eco2 mix' mais visiblement ne sait pas l'utiliser. Il suffit de parcourir les historiques de ce site très bien fait pour voir: - Que les productions solaire et éolienne ne se complètent pas forcément: il n'y ...

le 18/01/2017 à 12:23
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Je viens de voir à la TV Finlandaise la video d'une éolienne qui venait d'exploser et qui envoyait des déchets embrasés sur des kilomètres à la ronde. Impressionnant !

à écrit le 17/01/2017 à 20:32
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Les financements dans les ENR ne manquent pas et plus les prix de revient des centrales de production à base de solaire et d’éolien vont baisser plus cela va attirer d'investisseurs. Le problème pourrait être ailleurs, à force de retarder l’échéan...

à écrit le 17/01/2017 à 19:02
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Il nous reste moins de 13 ans pour commencer à fabriquer la première centrale à fission nucléaire ou trouver une autre vraie source d'énergie pouvant satisfaire notre consommation. Il va sans dire, que diminuer notre population diminuera automatiquem...

le 18/01/2017 à 0:09
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@ Truc : fusion et non pas fission. Et ce ne sera pas pour dans 13 ans aux dernières analyses.

le 18/01/2017 à 12:24
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Plutot les centrales au Strontium qui ne produisent pas de déchets !

le 18/01/2017 à 12:25
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Plutot les centrales au Strontium qui ne produisent pas de déchets !

à écrit le 17/01/2017 à 18:51
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plein de projets avec plein d'investissements ' payes par personne' l'electricite coute le double en allemagne, et meme avec ca les caisses des energeticiens sont vides..... quand on voit ou va edf et consors..........

le 17/01/2017 à 19:56
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L'énergie électrique doit rester abondante et pas chère. Actuellement, on paye en temps que particulier 0,15 Euro du kWh ! C'est la moitié du prix de l'Allemagne ou du Danemark. Et on nous dit qu'il y a déjà beaucoup de précarité énergétique. Donc n...

le 18/01/2017 à 0:19
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@ Churchil : les caisses des énergéticiens sont vides principalement à cause du bas prix des énergies classiques fossiles et nucléaires et de trop d'investissements dans ces énergies par manque d'anticipation de la chute des prix des renouvelables re...

le 22/01/2017 à 1:54
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La suède a favorisé l'éolien à cause de la disponibilité du vent largement supérieure à la nôtre @Polytech. Sur wikipédia les résultats sont d'ailleurs moins mirobolants que dans les commentaires. Les subventions arrêtées depuis 2008, et une forte op...

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