Polémique sur les fins de carrière des cheminots : « La SNCF gagne 1,3 milliard d'euros, elle peut bien financer 35 millions d'euros » (Farandou)

Ayant appris qu'il ne serait plus PDG de la SNCF à l'issue des Jeux olympiques par un communiqué du gouvernement le matin, Jean-Pierre Farandou a profité de son audition au Sénat l'après-midi pour défendre ses positions. A commencer par celles sur l'accord sur les fins de carrière à la SNCF qui a fait bondir la droite et une partie du gouvernement. Au point, selon certains, de précipiter son départ.
Léo Barnier
Jean-Pierre Farandou ne sera pas reconduit pour un second mandat.
Jean-Pierre Farandou ne sera pas reconduit pour un second mandat. (Crédits : BENOIT TESSIER)

Coïncidence ? Certains en doutent. Prévue depuis plusieurs jours, l'audition devant le Sénat de Jean-Pierre Farandou a pris une dimension inattendue avec la décision du gouvernement annoncée ce matin. Dans un communiqué laconique, celui-ci a fait savoir que le PDG de la SNCF resterait en poste pendant l'été « afin de garantir la bonne organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques », mais qu'il ne serait pas reconduit dans un second mandat. Candidat malheureux à sa propre succession, Jean-Pierre Farandou s'est montré dès lors plutôt vindicatif devant les sénateurs, dont plusieurs ont exprimé leur soutien. Il a défendu son bilan, tout comme l'accord sur les fins de carrière signé il y a quelques jours, largement décrié par la droite et une partie du gouvernement, en particulier par Bruno Le Maire. Il y a quelques jours, le ministre de l'Economie et des Finances avait qualifié cet accord de « pas satisfaisant » et « provocant ».

N'ayant désormais plus de poste à sauver, Jean-Pierre Farandou a donc profité de son passage devant la commission de l'aménagement du territoire et du développement du Sénat pour faire entendre sa voix sur ce dossier. « J'ai entendu les interrogations, qui sont légitimes. J'ai entendu les critiques, que j'ai pu trouver parfois sévères ou injustes », a démarré le patron de la SNCF avant d'affirmer qu'il était « convaincu que c'est un bon accord pour l'entreprise d'un point de vue économique comme social ».

« Ma conviction est que c'est un bon accord qui ne contourne pas la loi sur les retraites, qui est dans les pratiques des grandes entreprises publiques et privées, dont le coût est raisonnable avec de vrais bénéfices pour l'entreprise, qui ne coûtera rien ni aux contribuables, ni clients, ni aux caisses de retraite. Il existait depuis 2008 et sa renégociation a été initiée à la demande des pouvoirs publics et conduite en responsabilité et en transparence », a renchérit Jean-Pierre Farandou.

Il a ainsi pris le temps de contre-attaquer sur chacun des points qu'il lui avait été reproché dans la signature de cet accord.

Lire aussiSNCF : le PDG Jean-Pierre Farandou ne sera pas reconduit pour un deuxième mandat

Le gouvernement était-il au courant ?

La question de la transparence a ainsi été centrale. Prenant la parole en tant que rapporteur, le sénateur Philippe Tabarot (Les Républicains) a déploré le départ à venir de Jean-Pierre Farandou en laissant entendre que celui-ci serait davantage lié à la signature de cet accord qu'à la limite d'âge qui aurait touché le PDG de la SNCF au cours d'un hypothétique second mandat. Bien qu'opposé à ce texte, l'élu a dit « regretter la volonté (du gouvernement) de faire du PDG de la SNCF le fusible d'une histoire pourtant écrite à quatre mains sur l'accord des fins de carrière ». Interrogé par l'AFP, Bruno Le Maire a affirmé pour sa part que la décision de ne pas reconduire le dirigeant découle de la question de la limite d'âge.

Sans souscrire aux propos du sénateur, Jean-Pierre Farandou a battu en brèche l'idée que le gouvernement ait pu ne pas être au courant des discussions entamées de façon active à partir de l'automne 2023. Le dirigeant a rappelé que ses différentes tutelles - celle technique du ministère des transports, celle sociale et politique de Matignon, et celle économique de Bercy - sont présentes au conseil d'administration du groupe SNCF et sont informées de toutes les grandes négociations. Ce qui prouve le caractère « non caché » de cet accord selon lui, rejetant ainsi toutes accusations d'opacité ou de manque de transparence. Il a aussi rappelé avoir clairement évoqué ces négociations dans une interview accordée au Monde en février dernier.

Lire aussiSNCF : les cheminots obtiennent des retraites anticipées, et lèvent leur menace de grève

Un accord en ligne avec la réforme

Dans la même optique, il a martelé le fait que la négociation de cet accord s'est faite à la demande des pouvoirs publics, qui ont pressé les entreprises de travailler sur la question pénibilité dans le contexte des carrières allongées par la réforme des retraites de 2023. Pour lui, les deux volets de cet accord sont donc en ligne avec cette réforme.

Le PDG du groupe SNCF a d'abord évoqué deux dispositifs « pour accompagner les salariés qui vont travailler plus longtemps par application de la loi ». Le premier pour renforcer la progression de carrière et les rémunérations après 60 ans, le second pour accroître les possibilités de reconversion pour les métiers pénibles.

« Ces deux dispositifs sont complètement dans l'esprit de la loi de l'allongement des carrières et d'un départ plus tardif à la retraite. Leur coût est de 20 millions d'euros par an. Cela peut être important, mais c'est à relativiser par rapport à la masse salariale de près de 10 milliards d'euros des 150.000 cheminots. Cela reste raisonnable », estime le patron du groupe ferroviaire.

Jean-Pierre Farandou s'est ensuite attaché à défendre le second volet de l'accord, le plus contesté. Il a rappelé qu'il s'agissait de la mise à jour d'un accord datant de 2008, pour l'aménagement du temps de travail et la cessation progressive d'activité. Selon lui, le texte tient désormais compte des réformes introduites depuis et « a abouti à une simplification et à une amélioration du dispositif de six mois en tenant compte de la pénibilité des métiers à la SNCF ». Il a rappelé dans la foulée que 91.000 cheminots tiennent un emploi pénible selon les critères nationaux.

Il a estimé le coût de ce deuxième volet à 15 millions d'euros par an, mais a assuré que l'entreprise en tirerait des bénéfices avec le renouvellement des générations, la fin de l'obligation de remplacement de 1 pour 1 qui était jusque-là en vigueur dans le précédent accord, une meilleure anticipation des besoins de recrutement et une réduction de l'absentéisme, « qui est multiplié par deux au-delà de 60 ans et par trois au-delà de 65 ans ».

Lire aussiLa SNCF pousse les curseurs de la mixité, mais se heurte aux réalités sociétales

Un coût à relativiser

Sur la question du coût, Jean-Pierre Farandou s'est engagé « à compenser le coût sans le répercuter sur le prix des billets et à préserver les marges de l'entreprise ». Selon lui, cela n'affectera en rien la trajectoire financière de l'entreprise, avec une compensation par des mesures d'économies. Visiblement irrité par les attaques sur cette dimension financière - qu'il a aussi défendu dans son bilan - il s'est même laissé quelque peu emporter.

« Il (l'accord) ne coûtera rien aux contribuables, car j'ai de l'argent. Je gagne1,3 milliard d'euros net, je peux bien financer 35 millions d'euros. Et les plans prévisionnels que nous faisons me donnent confiance dans notre capacité à financer cet accord. [...] Les prix des billets ? 35 millions d'euros divisés par 122 millions de billets, cela donne 29 centimes. Vous croyez que je vais augmenter le prix des billets de 29 centimes ? C'est ridicule. » a déclaré le patron de la SNCF devant les sénateurs.

Enfin, Jean-Pierre Farandou a assuré que cet accord « est positif pour (ses) clients » avec une meilleure qualité de service de la part d'agents « en forme, motivés, engagés » à l'approche de la soixantaine, plutôt que « usés, un peu grognons, ayant perdu foi en leur entreprise ».

Lire aussiJO-2024 : le PDG de la SNCF ne voit pas de risque particulier « de perturbation »

Un bilan qui se veut positif

Dans tout cela, Jean-Pierre Farandou n'a pas oublié de défendre son bilan global. « Que de chemin parcouru en quatre an et demi », s'est-il félicité sans ambages, mettant en avant « la trajectoire financière assainie » du groupe SNCF depuis sa prise de fonctions en 2019. Il a ainsi vanté une hausse de 20 % du chiffre d'affaires, un résultat net passé de -300 millions à 1,3 milliard d'euros et un flux de trésorerie libre passé de -2,3 milliards à 2,5 milliards d'euros. Et il a estimé que la dette du groupe s'était stabilisée à 24 milliards d'euros avec des ratios de solvabilité normalisés.

« Le groupe SNCF a tourné le dos au déficit et à la spirale infernale de la dette. La réforme de 2018 fonctionne. Le groupe gagne de l'argent et le réinvestit dans le ferroviaire français », s'est félicité Jean-Pierre Farandou, qui a rappelé que cela avait été fait en dépit d'un contexte compliqué (crise sanitaire, conflits sociaux notamment sur les retraites, guerre en Ukraine, inflation, arrivée de la concurrence).

Le patron SNCF s'est même montré satisfait du « dialogue social vivant depuis (son) arrivée dans l'entreprise », avec - selon lui - seulement deux mouvements sociaux nationaux propres à la SNCF : Noël 2022 et février 2024. Un décompte qui lui permet d'exclure les nombreux mouvements régionaux ou les mobilisations interprofessionnelles comme celles contre la réforme des retraites. Un résultat que Jean-Pierre Farandou juge « honorable ».

« Nous serons prêts pour les Jeux »

Interrogé ce mardi par la commission de l'aménagement du territoire et du développement du Sénat. Jean-Pierre Farandou a affirmé sa confiance dans la bonne tenue des transports pour les Jeux olympiques. En régions, le PDG du groupe SNCF rappelle qu'il ne pourra pas étendre l'offre déjà à son étendue maximale pendant l'été où les trains sont déjà pleins en temps normal. Il estime donc que la SNCF sait gérer cette situation, même s'il reconnaît qu'il y aura une attention particulière pour les voyageurs sur les sites olympiques, notamment pour les visiteurs étrangers.

« L'endroit où les choses sont les plus compliquées, c'est l'Ile-de-France avec énormément de sites. Le Stade de France sera rempli et vidé deux fois par jour. La gare de Vaires-sur-Marne va passer de 3.000 à 30.000 passagers par jour avec l'aviron... Là, il faut se renforcer alors que l'offre baisse d'habitude pendant l'été. Il y a des organisations jour par jour. Les renforts sont là, avec 10.000 vacataires. Et il faudra aussi accorder les congés reportés par la suite. Nous allons arriver avec un parc de matériels roulants parfaitement en état et pareil pour les voies ferrées. Il n'y aura aucun travaux sur l'infrastructure pendant les Jeux et les techniciens seront mobilisés dans des équipes de dépannage projetables en 20 minutes. Nous serons prêts », a détaillé Jean-Pierre Farandou.

Sur l'aspect social « toujours un peu compliqué chez nous », le patron de la SNCF indique qu'un groupe de travail est en place depuis le mois de novembre, qui discute avec les instances syndicales de l'organisation et l'emploi « et un petit peu sur les primes aussi ». Une table ronde de convergence est prévue le 22 mai. « J'y crois », conclut-il.

Léo Barnier

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Commentaires 55
à écrit le 09/05/2024 à 16:09
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Ce monsieur a fait sa carrière à la SNCF au mieux dans les filiales. Il est un des hommes du déficit abyssal de la SNCF société sauvée à hauteur de 35 milliards par les contribuables. La SNCF a dormi des années sur un acquis public. Le bénéfice n'est...

à écrit le 09/05/2024 à 15:24
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35 milliards de dette payés par les impôts et taxes des français, il y a peu. Un système dégradé, modernisations, maintenances en retard. Manque de place assises. Comment se fait-il que, pour des trajets de 30 min ou plus, des utilisateurs, notamm...

à écrit le 09/05/2024 à 9:59
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Les bénéfices peuvent aussi servir à : - baisser le prix des billets, - rembourser la dette colossale de l’entreprise et alléger le reste à charge pour le contribuable, - investir dans de nouvelles rames, et de nouvelles lignes : Paris-Clermont p...

à écrit le 08/05/2024 à 21:28
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magnifique démonstration du gouffre qui sépare ces "gestionnaires" satisfaits qui "oublient" dans leur présentation des comptes les milliards déversés par l'état dans ce puit sans fond ultra subventionné par le contribuable et prétendent suivre la lo...

le 09/05/2024 à 0:23
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Vous vous plaignez comme un bon français lamda … tous les opérateurs en Europe ou au Japon sont subventionnés et la France n est pas une des meilleurs sur ce sujet que vous ne connaissez pas ! France :116€/hab/ an , Allemagne de la voiture 437€/ ...

le 09/05/2024 à 0:28
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Vous vous plaignez comme un bon français lamda … tous les opérateurs en Europe ou au Japon sont subventionnés et la France n est pas une des meilleure sur ce sujet que vous ne connaissez pas ! France :116€/hab/ an , Allemagne pays de la voiture ...

à écrit le 08/05/2024 à 17:48
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bruno est mal place pour discuter de la retraite des cheminots ces gens là ont tout de meme une vie dure quand il faut demarer son TGV a 5 ou 6 heures du matin a qu'elle heure se levent ils ? pendant que bruno coince tranquillement la bulle ...

le 09/05/2024 à 1:01
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Mais bien sûr, avant de démarrer un TGV, il faut qu'ils chargent le charbon à la pelle et qu'ils allument le foyer, qu'ils chargent le volume d'eau, car sinon pas de vapeur. Quelle vie éreintante ! C'est inhumain.

à écrit le 08/05/2024 à 15:11
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La SNCF nous invente des bénéfices fictives pour pouvoir justifier des intéressements à nos grévistes professionnels. Quand le coût de la SNCF pour le contribuable pour l'année 2022 est de 20 MILLIARDS d'Euros (voir chiffrage du rapport Spinetta remi...

le 09/05/2024 à 0:57
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Pour râler encore faut il comparer .. allez donc voir les subventions des autres compagnies ferroviaires en Europe … la Sncf est une de celle qui en a le moins : 116€/an/ hab , l’ Allemagne 437€/an/hab … moi ce sont vos exemptions fiscales et sociale...

le 09/05/2024 à 1:01
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Pour râler encore faut il comparer .. allez donc voir les subventions des autres compagnies ferroviaires en Europe … la Sncf est une de celle qui en a le moins : 116€/an/ hab , l’ Allemagne 437€/an/hab … moi ce sont vos exemptions fiscales et sociale...

le 09/05/2024 à 1:13
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@ tototiti : vous dites n importe quoi .. il n y a pas que des conducteurs de tgv .. il y a majoritairement des conducteurs de trains rer/ ter/Rn qui commencent à 4h du matin font les 3 huit sur 3 semaines avec des fins de service à 1h du mat et qui...

à écrit le 08/05/2024 à 14:47
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Avec de tels abus on comprend mieux le vote de ras le bol pour le RN

le 09/05/2024 à 1:04
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Ben moi je ne comprends pas. Le RN a le même programme que la CGT.

à écrit le 08/05/2024 à 14:09
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Après la réforme des retraites cette réforme va faire des jaloux !

le 08/05/2024 à 15:18
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La retraite des députés et des sénateurs aussi devrait faire des Jaloux .Les retraites chapeaux des patrons aussi devraient faire des jaloux .les 7,4 % du capital de totalenergie représentant 11Mds€ (acquis avec 20% de décote)détenu par les 100 000 s...

le 09/05/2024 à 1:01
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Et ben qui aillent travailler à la sncf .. il verra la réalité qu’ils ne connaissent pas …. Et que les médias ne parlent jamais .. c est drôle car la sncf a des probles pour recruter .. voir l article de capital «  la sncf handicapée par ses petits s...

à écrit le 08/05/2024 à 12:37
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"91 000" emplois pénibles à la SNCF !!! On se permettra d'en douter ! Quant à ses 29 centimes qu'il ne fera pas payer au client... il aurait pu penser que ceux ci ont déjà contribué au bénéfice, permettant ce cadeau de 35 MEUR...

à écrit le 08/05/2024 à 10:50
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Ce monsieur se moque du monde. Il nous faut un Javier dans ce pays pour réformer l'état et toutes ces variantes... dont les entreprises semi-publiques font partie...

à écrit le 08/05/2024 à 10:47
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gouffre à pognons aussi inutile que public, les 9 millions d'utilisateurs devraient payer le vrai prix pour ce service abjecte, sale et inefficace.

le 09/05/2024 à 10:44
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@ jkn : Ben a l image du pays .. pour avoit travaille autant dans le privé que dans le public dont la sncf : il y a autant de feignants opportunistes fayots et petits chefs dans le privé que le public… croie que le privé est efficace c est là conn...

le 09/05/2024 à 11:03
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La population français est sale … voir lles trains en Suisse : propre, pas de tags, population respectueuse et disciplinée , les gossrs mettent pas leurs doigts sales partout , les parents ramassent leurs détritus au lieu de les laisser sur le sièg...

à écrit le 08/05/2024 à 9:03
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La CPRPSNCF ne comptait plus qu’environ 121 788 cotisants pour près de 243 560 pensionnés en 2021 et l’Etat verse chaque année une subvention à la caisse de retraite de la SNCF de 3,2 milliards d’euros pour équilibrer ses comptes. Mais d’autres caiss...

le 08/05/2024 à 11:36
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Vous avez partiellement raison mais la réalité est dans le détail : 1/ l état compense le déficit car c est lui qui a obligé la Sncf à supprimer 300000 postes en 40 ans - comparé aux autres compagnies ferroviaires en Europe c est un record!- donc au...

à écrit le 08/05/2024 à 8:35
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Cet accord conforte la politique des grandes entreprises qui d'une manière ou d'une autre se débarrassent des séniors depuis des décennies et n'ont aucune intention d'en changer. Un coup de main au grand patronat et aux syndicats, intérêts confondus,...

le 09/05/2024 à 10:59
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Bien vu ! C est bien pour se débarrasser des seniors cheminots - et a statut - comme leurs homologues du privé … mais pour comprendre ça fait été dans la réflexion et non l émotion comme les 3/4 des commentaires .. le jour ou on aura Poutine à nos po...

à écrit le 08/05/2024 à 7:44
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Voies et rails hors d âge sur certaines parties du réseau, rames d une saleté répugnante., abords de voies tagués et degueulasses donnant une image pitoyable du pays lorsqu ils ne sont pas transformés en décharges à ciel ouvert, gares à l abandon sa...

le 09/05/2024 à 10:51
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Pour votre info : l état français fait parti de ceux en Europe qui investissent le moins : 116€ / an / hab contre plus de 300€ en Italie ou Espagne ou 437€/ an/ hab en Allemagne… sur les 100 milliards prévus et médiatisés l état français en 2923 n ...

le 09/05/2024 à 11:00
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Pour votre info : l état français fait parti de ceux en Europe qui investissent le moins : 116€ / an / hab contre plus de 300€ en Italie ou Espagne ou 437€/ an/ hab en Allemagne… sur les 100 milliards prévus et médiatisés l état français en 2923 n ...

à écrit le 08/05/2024 à 7:27
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Fier que son tas de ruines fasse du fric, nos dirigeants sont nuls.

à écrit le 08/05/2024 à 4:53
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Service PUBLIC

à écrit le 08/05/2024 à 3:47
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Un autre éclairage pourrait être : Il a appris , qu'il allait être débarqué après les jeux. Il servait simplement de fusible pendant cette période pour protéger si besoin le microcosme des naïfs. Puis, on mettait un copain incompétent à sa place, ce ...

à écrit le 07/05/2024 à 22:57
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ou comment les subventions, payées avec les impôts de tous, et les gains d'une société d'état profitent à une minorité...et le PDG ne voit pas ce qu'il y a d'anormal ? L'air du dehors lui fera le plus grand bien

le 09/05/2024 à 11:08
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Ben comme le privé .. s il n ´y avait pas de commande publique il y aurait 1/3 d entreprises en moins en France source eurostat !

le 09/05/2024 à 11:12
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Vous ne connaissez rien au sujet mais avez un avis sur tout : les impôts de tous lol? 1 français sur 2 n en Paye pas … les subventions ? Lol parmi les plus basses des pays européens . L état français subventionne plus les aéroports que le rail . Co...

le 09/05/2024 à 14:13
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@assiette : je dis bien" les impôts de tous", et je le répète...mais vous avez, comme beaucoup, la courte vue de ceux qui réduisent le concept de l'impôt au seul "impôt sur le revenu"...vous oubliez la TVA premier impôt en volume en France, après l...

à écrit le 07/05/2024 à 22:41
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15 milliards d'euros de subventions et ce type ose dire que la sncf gagne 1,5 milliard d'euros. Allez, hop, suivant !

à écrit le 07/05/2024 à 22:40
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L' état donc, nous les contribuables versont déjà 3 miliiards par an pour payer les retraites des cheminots qui partent déjà 10 ans avant les autres. Mais cet argent il n'en parle pas. Pas plus que les miliards de subvention versées par les collectiv...

le 08/05/2024 à 13:19
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Dans les années 2000 ,4 à 5 millions de salariés du privé dont de nombreux cadres et du management de boomers sont partis en pré-retraite ou mis en disponibilité à 55 ans par leur boite en particulier dans des grands groupes jusqu’à leur retraite à 6...

le 09/05/2024 à 10:57
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Ou sont vos sources pour affirmer cela ? La caisse de retraite de la sncf communique : départ des sedentaires , 96% des salariés Sncf, 64 ans comme le privé … départ des conducteurs de trains / contrôleurs si 35 ans de service : 57 ans mais qve. Une...

à écrit le 07/05/2024 à 21:38
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La sncf gagne 1,3 milliards? Il oublie que la SNCF touche au moins 15 milliards d’euros de subventions annuelles.

le 07/05/2024 à 23:02
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@Adieu BCE: Ne s'agirait-il pas plutôt de la prise en charge par la Collectivité de l'obligation faite à la SNCF d'offrir un Service qui n'a aucun espoir de rentabilité? Je ne doute pas que M. Farandou a géré la SNCF comme un ingénieur. On n'aime pas...

le 09/05/2024 à 11:14
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L’Espagne touche 29 milliards dont 15 de l Europe , l Allemagne accode 41 milliards .. pas étonnant que la France figure parmi les étatts européens donnant le moins -116€| an/ hab conte 437 pour l Allemagne…

à écrit le 07/05/2024 à 20:54
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Le coût de un jour de grève ( 2018 ) était évalué a 20 millions d euros par jour par l ancien dirigeant ( Guillaume Pepy) Pour 35 Millions d euro par an Jean Pierre Farandou assume le principe de pollueurs payeurs concernant la pénibilité. Chapeau m...

le 08/05/2024 à 18:02
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On voit bien que l'on a affaire à des grévistes professionnels. D'ailleurs depuis sa création, la SNCF n'a pas connu une année sans grèves.

à écrit le 07/05/2024 à 19:58
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Un scandale ! C’est nos deniers qui sont en jeu Mr. Comment voulez vous que le pays s’en sorte avec une mentalité pareille ?!

le 09/05/2024 à 11:39
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Avec La votre c est sur… allez donc y bosser à la sncf si c est si bien .. il y a des cebrains de pistes non pour us faute de candidat ou de candidat de qualité ….12% des trains supprimés en idf en 2023 fautes de conducteurs

à écrit le 07/05/2024 à 19:26
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Que peut on dire...? Trop compétant et faisant de l'ombre à la McKronie ! ;-)

à écrit le 07/05/2024 à 19:14
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hallucinant d'entendre ca!!! y a qu'un ingenieur deconnecte de la realite pour sortir ca!!!! de memoire l'etat a repris recemment 35 milliards de dettes ( donc le service de la dette), a 4%, ca fait 1.4 milliard! ( et on ne compte pas la depreciation...

le 09/05/2024 à 11:18
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@ Churchill: pour votre info puisque vous n est pas connaisseur de ce que vous parlez : l Europe à obligé la etat fravxaus à reprendre 45 milliards de dettes de la s cf car c était ses investissement à lui qu il avait transféré à la sncf pour maquill...

à écrit le 07/05/2024 à 19:09
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Bonjour, oui bien sûr , mais le coût financier n'est nullement une excuse... D'ailleurs le personnel de la SNCF ne travaille pas assez longtemps... Très loins des 64 ans pour un départ à la retraite... Ensuite, la SNCF a des avantages importants, g...

le 08/05/2024 à 17:26
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Qu'ils bénéficient de la gratuité des billets SNCF, soit mais il ne faut oublier la TVA et taxes qu'ils auraient du payer sur les billets au tarif normal. La SNCF ne les pie pas et cela contribue au déficit de l'Etat. Dans le même esprit si on rega...

le 09/05/2024 à 11:25
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Faux : donnez vos sources qui prouvent vos propos. Je vous invite à lire les décrets sur les sujet . Depuis 2018 96% du personnel sncf part au même âge que le privé c est bien à 64 ans au 01/01/2024. Les cibdireurs ci tombeurs partent à 57 ans mai...

le 09/05/2024 à 11:33
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Faux : donnez vos sources qui prouvent vos propos. Je vous invite à lire les décrets sur les sujet . Depuis 2018 96% du personnel sncf part au même âge que le privé c est bien à 64 ans au 01/01/2024. Les cibdireurs ci tombeurs partent à 57 ans mai...

le 09/05/2024 à 11:37
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Faux : donnez vos sources qui prouvent vos propos. Je vous invite à lire les décrets sur les sujet . Depuis 2018 96% du personnel sncf part au même âge que le privé c est bien à 64 ans au 01/01/2024. Les conducteurs et contrôleurs peuvent partir ...

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