Renault doit rappeler des voitures électriques Zoé en raison de risques d’incendie

Deux citadines électriques Zoé du groupe Renault et des voitures de modèle Megane IV font l'objet d'un rappel depuis vendredi en raison de problèmes de fabrication différents, entraînant de potentiels risques pour les utilisateurs, a-t-on appris auprès du groupe automobile et du site Rappel Conso.
(Crédits : Yves Herman)

Coup dur pour Renault. Au lendemain de l'annonce en grande pompe de la production dans l'usine de Sandouville des futurs fourgons électriques FlexEvan à horizon 2026, le constructeur automobile français doit rappeler deux modèles de voiture électrique Zoé, dont le potentiel problème de batterie augmente le « risque d'incendie », selon le site d'information des consommateurs Rappel Conso.

« En raison d'un problème de fabrication, un court-circuit peut se produire dans la batterie haute tension », ce qui augmente « le risque d'incendie », indique la fiche de rappel. Renault a tenu à préciser à l'AFP que la campagne de rappel ne concernait que deux véhicules Renault Zoé, « un en France et un en Suisse », qui figurent « parmi ceux équipés de batterie BT4 XLR produits à l'usine de Flins (Yvelines) entre le 1er et le 28 septembre 2023 ». Ces véhicules « sont potentiellement concernés par un risque de court-circuit interne à la batterie, dû à une non-conformité du process fournisseur », précise Renault.

Trois conséquences

Les conséquences possibles pour les utilisateurs de Zoé concernés sont notamment la « réduction de l'autonomie du véhicule », l'« impossibilité d'initier le cycle de charge » ou un « risque d'incendie subsidiaire ».

Par précaution, « un rappel a été organisé afin de prévenir un problème potentiel de court-circuit sur la batterie » et les clients concernés « ont été contactés », a-t-on précisé.

 La Megane IV Sedan rappelée

Renault a aussi rappelé des véhicules de tourisme de modèle Megane IV Sedan.

Pour ce modèle, « un composant de carrosserie (déflecteur) peut ne pas avoir été correctement fixé. Cela augmentera le risque de blessure pour les occupants du véhicule », selon la fiche de Rappel Conso.

Il est conseillé aux détenteurs des véhicules de « contacter le concessionnaire ».

Peu de rappels chez Renault

Contrairement à son allié Nissan, les rappels de véhicules sont rares chez Renault. En 2016, la marque au losange avait néanmoins dû rappeler plus de 10.000 Zoé en raison d'un risque d'usure de flexibles de freins.

En 2011, le groupe avait lancé à titre préventif un rappel de 78.000 véhicules qui présentaient un risque de casse de moteur.  Les moteurs concernés équipaient des Twingo, des Clio, des Modus, des Wind et des Dacia Sandero. Un an plus tôt, en 2010, Renault avait rappelé « à but préventif » également plus de 387.000 voitures dans le monde pour une intervention à effectuer sur la direction assistée. Il s'agissait des modèles Scenic, produits entre janvier 2006 et mars 2007, et Kangoo, fabriqués entre 2008 et le 15 janvier 2009.

En 2007, le siège brésilien de Renault avait appelé 77.224 propriétaires de voitures du modèle Scenic fabriqués dans le pays entre 1999 et 2005 en raison d'un dispositif défectueux de ceinture de sécurité. En 2005, 1.839 voitures des modèles Megane Hatchback et Megane Twin Wagon, avaient été rappelées en raison d'un problème de freins.

Le plus gros rappel de ces vingt dernières années concerne celui la Laguna en 2003  (230.000 voitures dans le monde) pour rectifier un problème d'étanchéité du boîtier électronique gérant l'antiblocage des roues ABS et le contrôle de trajectoire ESP

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Commentaires 2
à écrit le 30/03/2024 à 21:13
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Le savoir-faire français?

le 18/04/2024 à 16:48
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Parce qu'il n'y a que les marques françaises qui font des rappels?

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