Entreprises : le pari gagnant et populaire du flex office

DOSSIER IMMOBILIER - 9 SOLUTIONS POUR SORTIR DE LA CRISE- Après le coworking, c'est désormais le flex office, autrement dit l'absence de bureau attitré, qui s'impose, permettant au salarié de choisir où et comment travailler.
Pour favoriser les échanges, les entreprises créent des espaces privatifs spécifiques.
Pour favoriser les échanges, les entreprises créent des espaces privatifs spécifiques. (Crédits : latribune.fr)

C'est une tendance qui a émergé timidement en France avant que la crise sanitaire bouleverse la consommation traditionnelle du bureau et fasse de cette organisation un modèle adapté au monde de demain. Après le coworking, le flex office, ou l'absence de bureau attitré, lui a emboîté le pas, offrant une alternative.

Aux dires de Christophe Courtin, CEO du groupe Courtin, fondateur de Flex-O et business angel, c'est même devenu « une option qui gagne en popularité et qui représente l'avenir du bureau ». Tout réside dans l'adaptabilité qui permet au salarié de choisir où et comment travailler, depuis un bureau traditionnel, un espace de coworking ou son domicile. Mais c'est également un modèle qui va bien aux entreprises parce qu'il réduit les coûts et s'inscrit dans les nouvelles tendances, ce qui joue également sur leur degré d'attractivité.

Entre modèle habituel et modèle innovant

« Les bureaux sont devenus davantage des espaces de collaboration, de créativité et de rencontres, plutôt que simplement des lieux pour effectuer des tâches individuelles. Les entreprises investissent dans des aménagements qui favorisent la coopération, la connectivité et le bien-être des employés », analyse Christophe Courtin. Le dirigeant ne croit pas si bien dire : l'immobilier tertiaire fluctue encore entre modèle habituel et modèle innovant, certaines industries ne pouvant se dispenser d'un environnement de travail traditionnel.

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Pour autant, la consommation de bureau n'a pas fini sa mue. En tant qu'investisseur fortement impliqué dans le soutien aux startups, Christophe Courtin a décidé d'investir uniquement dans les proptech, ces pépites qui bousculent précisément le modèle ancien de l'immobilier de bureaux.

« Le secteur tertiaire devrait continuer à voir une généralisation du travail hybride, une accélération de la transformation numérique et une flexibilité accrue dans les espaces de travail », insiste-t-il. À condition de convaincre patrons et salariés.

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