Pour la première séance de l'année 2024, la Bourse de Paris dans un calme plat

Vendredi dernier, l'indice vedette CAC 40 avait terminé l'année 2023 à 7.543,18 points, en hausse de 0,11% sur la séance et surtout de 16,52% sur l'année. Contrairement à la semaine passée, l'agenda des investisseurs est un peu plus rempli, ce qui peut donner des orientations plus marquées aux séances.
Le CAC 40 avait terminé l'année 2023 à 7.543,18 points, en hausse de 0,11% sur la séance et surtout de 16,52% sur l'année, vendredi dernier (Photo d'illustration).
Le CAC 40 avait terminé l'année 2023 à 7.543,18 points, en hausse de 0,11% sur la séance et surtout de 16,52% sur l'année, vendredi dernier (Photo d'illustration). (Crédits : BENOIT TESSIER)

[Article publié le mardi 2 janvier à 9h45, mis à jour à 13h]Voilà un début d'année calme pour la Bourse de Paris. Alors que dans les premières minutes d'échanges, peu après 9 heures, ce mardi, le Cac 40 était en légère hausse, à 7.583,04 points, il est tombé à 7.512 points en baisse de 0,40%. Pour rappel, il avait terminé l'année 2023 à 7.543,18 points, en hausse de 0,11% sur la séance et surtout de 16,52% sur l'année, vendredi dernier. « Dans une semaine pauvre en actualités économiques, les marchés d'actions ont été portés par les indicateurs d'inflation publiés avant Noël, qui ont montré un net ralentissement de la hausse des prix en Europe et aux Etats-Unis », rappelle Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l'analyse de marchés chez eToro dans une note.

Contrairement à la semaine passée, l'agenda des investisseurs est toutefois un peu plus rempli en ce début de semaine, ce qui peut donner des orientations plus marquées aux séances. Ce mardi, ils attendent notamment l'estimation définitive des indicateurs d'activité PMI en décembre sur l'industrie pour la zone euro, le Royaume-Uni, et enfin, les Etats-Unis. Dans tous les pays, la première évaluation avait montré une forte contraction. Le même indicateur pour les services est attendu jeudi.

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Agenda chargé pour les investisseurs

En Chine, l'activité manufacturière s'est essoufflée en décembre tout en se stabilisant comparé au mois précédent grâce à une demande intérieure robuste, selon un indice indépendant publié mardi à rebours des chiffres officiels parus dimanche. Cette semaine est également consacrée à l'emploi américain, avec des données qui vont s'égrener à partir de mercredi jusqu'à la publication du rapport mensuel vendredi.

Le compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed) est par ailleurs attendu mercredi. L'inflation sera aussi à l'honneur avec les données de décembre pour la zone euro, vendredi.

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Tous ces éléments doivent permettre aux investisseurs de confirmer leurs anticipations que les banques centrales vont dans les premiers mois de 2024 baisser leur taux directeur, ce qui a permis le fort gain des indices fin 2023.

« La question cruciale est de savoir comment l'écart entre les prévisions de baisse de taux vue par le marché et les projections de la Fed sera comblé », estime analyste Stephen Innes, de Spi AM.

Les banquiers centraux mesurés

Les investisseurs anticipaient majoritairement une première baisse de taux dès le mois de mars, aux Etats-Unis, selon l'indice de référence CME FedWatch, en décembre dernier, qui agrège des prévisions d'analystes. Pour la BCE, les anticipations s'étalaient de mars à septembre, selon les données de l'agence Bloomberg.

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Le discours des responsables des banques centrales est plus prudent que celui des investisseurs concernant leur future politique monétaire. En fin d'année dernière, la Fed a marqué les esprits lorsque ses responsables ont dit discuter d'un début de calendrier pour effectuer des baisses de taux, et en anticiper trois ou quatre l'année prochaine.

Christine Lagarde, la présidente de la BCE, elle, en revanche, avait refroidi les partisans d'une baisse de taux rapide sur le Vieux continent, affirmant que l'institution ne veut « pas baisser la garde » face à l'inflation et n'a « pas discuté du tout de baisses de taux » au cours de sa dernière réunion.

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 02/01/2024 à 9:51
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Ben tiens vu l'incroyable année 2023 prospère que nous avons eu c'est logique ! LOL. Nos dirigeants sont nuls

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