Renault-Nissan : Carlos Ghosn a-t-il été le si bon patron qu'il prétend ?

Exilé au Liban après avoir fui la justice japonaise, l'ancien patron de Renault et Nissan, fustige ses successeurs les rendant responsables de la chute des résultats. En réalité, le bilan de Carlos Ghosn à la tête de Renault, mais également à la tête de l'Alliance, est moins flatteur qu'il ne le prétend...
Nabil Bourassi
(Crédits : MOHAMED AZAKIR)

Rarement, un homme n'avait orchestré un tel battage médiatique autour de sa situation personnelle et juridique. Et encore moins, quand il s'agit de celui qui reste un fugitif... Le marathon des interviews menés par Carlos Ghosn depuis mercredi dernier est un véritable cas d'école. La mise en scène de sa personne, le choix des journalistes, les choix éditoriaux de certains titres qui ont privilégié l'aspect spectaculaire à sa cavale plutôt que le fond du dossier... Tout est sujet à débat.

Mais dans ce brouhaha, un aspect interpelle : le bilan particulièrement flatteur que Carlos Ghosn s'attribue en tant que patron de Renault, de Nissan et de l'Alliance.

Jean-Dominique Senard traité "d'incompétent"

Lors de sa conférence de presse, mercredi 9 janvier, la première depuis son évasion du Japon, Carlos Ghosn a tout simplement tiré à boulets rouges sur ses successeurs. Affirmant avoir laissé à Hiroto Saikawa, PDG de Nissan, "une entreprise rentable, forte de 20 milliards de dollars de cash".

Il s'en est également pris à Jean-Dominique Senard, qu'il accuse d'avoir abîmé l'Alliance Renault-Nissan avec des mots particulièrement durs: "franchement, il n'y a plus d'Alliance", a-t-il lâché avant de mettre en cause la méthode: "il semble que toutes les décisions soient prises par consensus. J'ai géré ces entités pendant 17 ans, je peux vous dire que le consensus ne fonctionne pas, il faut forcer les gens pour avoir des synergies". "Cela fait peur quand vous avez des gens pas compétents", a-t-il adressé à l'endroit de celui qui a été parachuté patron de Renault en janvier 2019, alors qu'il achevait son mandat à la tête de Michelin. Et de prendre en témoin les marchés: "le cours de Bourse de Nissan a baissé de 10 milliards de dollars" depuis son arrestation, a-t-il déclaré.

Sans parler de sa victimisation, lui qui aurait été pris en étau entre les intérêts politiques de l'État français, premier actionnaire de Renault, et les velléités nationalistes d'un Nissan pressé de retrouver sa "japonité".

Une stratégie de volume

Dès lors, Carlos Ghosn se donne-t-il le beau rôle? Si le redressement de Nissan, lors de sa reprise par Renault en 1999, est incontestable (et incontesté), son bilan réel à la tête de Renault fait débat.

Sur le papier, les résultats de Renault lui sont pourtant favorables. Le constructeur automobile français n'a cessé de battre ses records de vente, année après année. En 2018, le groupe Renault a vendu 3,9 millions de voitures dans le monde, soit pratiquement un million d'unités supplémentaires en dix ans. Le groupe a également largement accéléré son internationalisation en consolidant ses positions sur plusieurs marchés émergents comme l'Amérique Latine, la Turquie, le Maghreb, la Russie et l'Inde. Le lancement en Chine est en revanche un échec, mais qui est surtout la conséquence d'un mauvais "timing", puisque le marché chinois s'est brutalement retourné au moment où Renault avait commencé son déploiement...

En réalité, Renault a eu le vent en poupe en raison du rattrapage des ventes après la crise de 2009. Au même moment, le groupe a bénéficié de l'impact favorable de ses nouveautés comme c'est traditionnellement le cas quand un constructeur sort de nouveaux modèles. Renault a en effet déroulé un plan produit totalement rénové avec de nouveaux codes stylistiques notamment sous la houlette de Laurens Van den Acker. La marque au losange a saturé le marché de nouveaux modèles ; jusqu'à trois par an.

Les fondamentaux structurellement affaiblis

Cette stratégie volume a été portée par Carlos Ghosn tambour battant... En réalité, cette stratégie a dissimulé un affaiblissement critique des fondamentaux de Renault, telle une lame de fond. Renault a totalement raté la marche de la montée en gamme du marché. Ce qui a impacté la baisse de la valeur résiduelle des produits Renault au moment où les offres de location longue durée, favorisées par des taux d'intérêts très bas, ont pris une place prépondérante sur le marché du neuf.

Car si le renouvellement du design a été un succès (redevenu premier motif d'achat de la marque), sur la qualité perçue, Renault a pris beaucoup de retard, y compris sur son compatriote Peugeot. Renault n'a pas su recréer un univers de marque qui aurait permis aux clients d'aller chercher les meilleurs niveaux de finition. Pire que cela, le Français a collectionné les flops sur les segments supérieurs: Espace, Koleos, Talisman, Scenic... Le Kadjar, lui, a fait deux fois moins de volumes que son concurrent de chez Peugeot, le 3008, et surtout, il n'était pas disponible en finition haut-de-gamme...

Au final, la croissance des ventes du groupe Renault ont surtout été le fait des modèles d'entrées de gamme. D'ailleurs, les ventes de la seule marque Renault ont à peine augmenté entre 2008 et 2018. Avec 2,5 millions d'unités, la marque a gagné 100.000 immatriculations alors qu'à l'échelle du groupe, le volume supplémentaire de véhicules dépasse le million d'unités sur cette période. La croissance du groupe a donc été essentiellement portée par Dacia, une marque certes très rentable, mais sur des échelles de prix très inférieures au potentiel des segments supérieurs... Autrement dit, la part des ventes de la marque Renault dans le total du groupe est passé de 87% en 2008 à 64% en 2018. Et encore, cette part serait encore plus faible en excluant les modèles Dacia vendus sous la marque Renault et attribués à la marque au losange dans les calculs.

Résultat, au premier semestre 2019, la marge opérationnelle de Renault était de deux points inférieure à celle de PSA (hors Opel), alors même qu'il profite de 5 milliards d'euros de synergies avec Nissan. En outre, le groupe a d'ores et déjà annoncé en novembre que la marge opérationnelle pour l'année 2019 serait moins bonne qu'annoncée... Enfin, la chute des cours sur les titres Renault et Nissan avaient commencé avant l'arrestation de son patron. Quelques mois auparavant, le titre du français s'échangeait autour de 98 euros, contre 67 euros la veille de son arrestation.

Le bilan de Carlos Ghosn à la tête de Renault est donc très discutable. Il a mené une stratégie de volumes très offensive, utile pour gagner des parts de marché dans les pays émergents, mais qui n'a pas été vertueux d'un point de vue de la rentabilité.

Chez Renault, il y a eu une prise de conscience. Les deux derniers lancements de la marque, la Clio et le Captur, ont tous les deux intégré cette volonté de monter en gamme. Les designers ont travaillé la planche de bord et les matières afin de gagner en qualité perçue. Ils ont également modernisé leur système de connectivité.

Même sur la voiture électrique, dont Renault a été à l'avant-garde et souvent mis au crédit de Carlos Ghosn pour sa prise de risque, le bilan est contrasté. Certes la Zoé est l'une des voitures électriques les plus vendues en Europe, mais Renault n'a pas su creuser l'écart et semble désormais à la remorque du marché. Les concurrents ont ainsi lancé des gammes électriques autrement plus ambitieuses avec notamment des SUV 100% électrique à l'image de Peugeot, DS ou encore Volkswagen.

Le cumul des mandats de l'Alliance

Enfin, dernier point essentiel, la panne de l'Alliance contre laquelle Carlos Ghosn n'a cessé de pester en l'attribuant à Hiroto Saikawa. D'après lui, le japonais a monté l'affaire avec les procureurs japonais dans le seul but de neutraliser l'Alliance et un projet de fusion. Avant d'attribuer la responsabilité de cette déchéance à la mauvaise méthode de Jean-Dominique Senard.

En réalité, Carlos Ghosn est le seul responsable de la chute de l'Alliance. Son management, sa méthode qui a consisté à concentrer les pouvoirs et à neutraliser les contre-pouvoirs à travers une organisation pyramidale, en cumulant les postes de PDG (PDG de Renault, de Nissan, puis président de Mitsubishi) a sciemment mis l'Alliance dans une situation de dépendance autour de sa seule personne, et ce, malgré les critiques. Il a fallu que le gouvernement français exige un plan de succession pour que Carlos Ghosn s'y attelle... Soit trop tard, soit en se contentant de promesses incantatoires. En tout état de cause, Carlos Ghosn n'a préparé ni sa succession, ni la pérennité de l'Alliance au-delà sa propre personne. La chute de celle-ci était donc inéluctable dès lors que son patron n'était plus aux manettes. La stratégie qui consiste à saturer les médias de communication ne résiste pas à l'épreuve des faits.

Nabil Bourassi

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Commentaires 54
à écrit le 22/01/2020 à 10:57
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Mesdames,messieurs bonjour Je suis effaré par toutes les annonces contradictoires concernant Mr Carlos Ghosn et je ne cherche pas à le disculpé ou a l'inculpé ,avant de le detruire ou de l'enfoncè donnons lui accès à la possibilité de ce défendre ...

à écrit le 17/01/2020 à 11:42
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Pour moi, il est comme les patrons Français, confusion entre pouvoir et savoir, et impotence masquée par le travaille de ceux qui l'entoure! Du coup, la qualité du patron Français est celui qui consiste a être responsable pour le statut et le sala...

le 17/01/2020 à 15:20
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Merci de na pas mettre toutes les personne dans le même panier. Et ensuite lorsque l'on a un prisme idéologique, il est évident que pour vous tous les patrons sont nécessairement de mauvaises gens... Alors pourquoi continuer à discuter si vous avez ...

à écrit le 16/01/2020 à 21:08
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Il est très facile de casser quelqu'un comme Carlos Ghosn. Regardez ce que fait Carlos Tavarès chez Peugeot c'est exactement la même chose sur le plan industriel et personne ne dit rien. Oui Ghosn a été sans pitié pour redresser le groupe et l'allian...

à écrit le 16/01/2020 à 18:54
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Encore une analyse superficielle!!! Il faudrait connaitre ce qu'est une entreprise , sa gestion, son pilotage pour pouvoir analyser les performances de son manager Les actionnaires et leur degré de confiance dans le groupe sont des indicateurs le...

à écrit le 16/01/2020 à 4:37
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Enfin la realite sur ce menteur se fait jour. Il etait temps.

à écrit le 15/01/2020 à 23:19
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Une petite citation d'Obama sur Carlos ? Vous allez bien trouver ça avec un poil d'objectivité. Je ne sais pas votre âge, mais avez vous vécu la période post Ghosn dans l'automobile ? Où vendre une Renault était synonyme de vendre une Dacia ? Sauf ...

le 17/01/2020 à 4:01
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Exact, a la revente une renault ne vaut rien. R-S7 six cyclindres a la vente ici depuis deux ans. Aucun client. Pourquoi ? Parce que c'est renault precisement. Elle va finir a la casse. Depuis je roule hybride made in Korea. Ca marche tres bien.

à écrit le 15/01/2020 à 22:08
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Ce papier est le prototype de ce qui peut rendre une information puante... : aucune objectivité, des vérités toutes faites, des propos sortis de leur contexte. Journaliste, vous dites ? Pouark !

à écrit le 15/01/2020 à 21:47
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Enfin la bonne question. 20 ans de Renault dont 3 à travailler avec "l'Alliance" de Ghosn qui n'était juste qu'un énorme pipeau. Tous les chiffres nous les sortions au hasard parce c'était l'objectif, mais les Japonais n'ont jamais collaboré. Renault...

à écrit le 15/01/2020 à 21:20
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Bien vu votre analyse iconoclaste sur le rôle "génial" de ce mandataire social en tant que PDG depuis 2005, après avoir été salarié et subordonné de L. Schweitzer de 1996 à 2005. Il a effectivement peu pénétré le marché chinois, retournement de conje...

à écrit le 15/01/2020 à 20:06
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Je trouve ce papier dégueulasse . Une commande ?

à écrit le 15/01/2020 à 19:50
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"C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt", voici mon commentaire prophétique datant de Mars 2017, disponible sur le net : Ghosn jouit d’une image presque christique dans la presse en tant que « sauveur de Nissan » dans un récit fantasmé et au...

le 15/01/2020 à 20:30
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Du grand n' importe quoi qui reprend les poncifs éculés qui surgissent souvent, trop souvent sur commande dans la presse spécialisée. Renault a été porté à la première place que l' échiquier automobile par un CG visionnaire n...

le 15/01/2020 à 20:33
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Excellent, tout à fait d’accord ! Pour être précis et compléter un peu ce qui a été dit : les Japonais sont nationalistes, il suffit de voir le taux d’immigration (qui au regard de l’expérience Française n’est pas forcément une mauvaise chose). Mais...

à écrit le 15/01/2020 à 18:54
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On peut conjecturer tout ce qu' on veut sur Gohsn, c' est lui qui a amené Renault à la pole positon en 2018 et l' aurait très probablement tenue si l' état français n' avait pas niqué les japonais de Nissan en doublant les ...

le 15/01/2020 à 19:43
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Cet article comme beaucoup d'articles dans ce pays essayent de discréditer CG alors qu'il y a belle lurette qu'il n'a plus rien à prouver. Les résultats sont là et ils sont têtus car ils montrent l'excellence de CG. Tous cela pour masquer l'essenti...

à écrit le 15/01/2020 à 18:48
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Bravo à Nabil Bourassi :c'est lui qui nous avait alerté le 13 juin 2017 ici même avec son excellent article :" scandale explosif chez Renault-Nissan" , 2 ans et demi déjà , et le personnel politique français fait toujours semblant de ne pas savoir c...

le 15/01/2020 à 19:09
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Tu t' es vu quand t' as bu à gueuler les poings à la lune et tout cabossé de partout ?

le 15/01/2020 à 19:42
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Passez la donc votre Camisole et laissez nous tranquilles

à écrit le 15/01/2020 à 18:43
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"Notamment des SUV 100% électrique"...Quel est l' intérêt, de tels véhicules si ce n'est de les vendre chers? Ils n'ont aucune raison d'usage ou économique. La voiture électrique ne peut être qu'une transition, elle se devrait d'être simple, peu chè...

le 16/01/2020 à 15:33
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tout à fait et dire qu'on les subventionne à hauteur de 6000 € par voiture !

à écrit le 15/01/2020 à 18:35
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Bravo à Nabil Bourassi :c'est lui qui nous avait alerté le 13 juin 2017 ici même avec son excellent article :" scandale explosif chez Renault-Nissan" , 2 ans et demi déjà , et le personnel politique français fait toujours semblant de ne pas savoir c...

à écrit le 15/01/2020 à 18:03
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Vous oubliez que la conception et le développement des derniers produits Renault (Captur et Clio) datent de l'ère Ghosn ! Donc Renault lui doit cette nouvelle stratégie de montée en gamme (même si trop tardive).

à écrit le 15/01/2020 à 16:45
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Lorsque l'alliance battait des records de profit, personne ne posait la question de l'efficacité de la gestion Gohsn. On vantait ses mérites, ses méthodes étaient plébiscitées, enseignées dans les meilleures universités et faisaient l'objet d'ouvrage...

le 15/01/2020 à 18:42
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Non, il y a eu des points forts dans sa géstion (synergies) mais beaucoup de points faibles qui sont bien résumés dans l'article. Politique du bas de gamme, investissements très importants dans l'electrique sans que cela ne debouche sur un avantage...

le 15/01/2020 à 19:31
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seuls les 1er de cordée, en gros les "experts" et les enseignants des "meilleures universités" et les pseudo-politiques a l'Elysée ou au gouvernement, peuvent avoir plébiscité la manière d'exercer la gouvernance d'une "alliance", ce mot est important...

à écrit le 15/01/2020 à 16:42
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A la lecture du bouquin de Matthieu Suc Renault nid d'espions le comportement de C Goshn s'apparente à celui de Kermitt et les 40 voleurs !!!

à écrit le 15/01/2020 à 16:42
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A la lecture du bouquin de Matthieu Suc Renault nid d'espions le comportement de C Goshn s'apparente à celui de Kermitt et les 40 voleurs !!!

à écrit le 15/01/2020 à 16:23
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quand la Tribune se fait l'apôtre du SUV... vous êtes encore dans le sicèle passé..

à écrit le 15/01/2020 à 15:36
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Que voilà un article qui fait du bien!Une analyse à froid,un autre son de cloche,rare mais quand on l’entend c’est signe d’un peu plus d’impartialité . Quand a carlos le forum est ouvert,même depuis Beyrouth.....et sans conseillers de com,ça coute c...

à écrit le 15/01/2020 à 14:00
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Tout le monde a cru en CG au début comme cost killer charismatique, mais le doute s'est installé depuis avec la pseudo affaire d'espionnage et les éliminations successives de prétendants au trône. CG s'est pris pour le démiurge de l'alliance avec les...

à écrit le 15/01/2020 à 12:47
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pendant 17 ans il c'est fait un cocon bancaire pour lui , plus je regarde sa tête dur les photos plus il na pas d'honnêteté ,il crois ses mensonges ,il est inintéressant ,Ghosn ne mérite aucune retraite ,il n'est pas en France , le Liban est à la rui...

à écrit le 15/01/2020 à 12:13
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Bon article du point de vue français. On peut aussi penser que la stratégie était de faire du Renault, voiture du peuple, à l'échelle planétaire et notamment en visant les pays émergents. Nissan était aussi nativement positionné sur cette stratégie. ...

à écrit le 15/01/2020 à 12:02
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Il faut bien distinguer le chef d'entreprise pragmatique et qui a su faire monter des compétences remarquables en terme de pilotage que Carlos TAVARES a su mettre en application chez PSA et le personnage qu'il est devenu depuis qu'il a refusé justeme...

à écrit le 15/01/2020 à 11:46
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vu l'etat ou il a emene son groupe, on peut difficilement penser que c'est du au hasard

à écrit le 15/01/2020 à 11:34
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Ah, la machine à déboulonner les idoles se met en marche. On ne se demandera pas sur le"conseil" de qui, cela mettrait encore un peu plus de boue sur les murs. Il est évident que personne ne peut tout réussir, dans un parcours aussi long que celui d...

le 15/01/2020 à 14:20
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Chut, vous avez raison, mais il ne faut pas dire que les médias francais crient haro sur le baudet lorsque la bête est à terre. Il fallait déboulonner Goshn il y a trois ans en prennant en coöpte sa personnalité. Le ministre de l'économie d'alors, ...

à écrit le 15/01/2020 à 11:08
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Il n'est pas aberrant que Renault ait un positionnement produit différent de PSA.

à écrit le 15/01/2020 à 11:03
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Bravo pour cet article courageux car la communication actuelle de Carlos G. mérite d'être nuancée. L'Alliance a commencé avant Carlos G. mais il faut lui reconnaître le mérite d'avoir su la développer et d'avoir ainsi contribuer à internationaliser ...

à écrit le 15/01/2020 à 10:58
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Je trouve la presse francaise bien complaisante à l'égard de Carlos Ghosn. Bravo a Mr Bourassi d'avoir eu l'audace d'afficher un point de vue distinct. J'ai passé 17 ans dans le groupe Renault. Personne ne peut retirer à Carlos Ghosn le bilan de red...

à écrit le 15/01/2020 à 10:32
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Quel mauvais patron, en effet! Pourtant j'ai lu que la General Motors lui avait fait une proposition; il ne devait donc pas être si mauvais. Par ailleurs, avoir l'Etat français comme actionnaire d'un côté et des japonais très à cheval sur les convena...

le 15/01/2020 à 11:58
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GM, l'entreprise qui a perdue 20 milliards en 15 ans avec Opel ! Je ne suis pas sur que ce soit une référence même si GM reste un très grand constructeur. Le marché américain est également moins concurrentiel et contraignant en terme de norme que le ...

le 15/01/2020 à 11:59
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GM, l'entreprise qui a perdue 20 milliards en 15 ans avec Opel ! Je ne suis pas sur que ce soit une référence même si GM reste un très grand constructeur. Le marché américain est également moins concurrentiel et contraignant en terme de norme que le ...

à écrit le 15/01/2020 à 10:09
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A force de parler de lu,i les médias nous gonflent tout en gonflant sa grosse tête! Quand cela va t'il finir?

à écrit le 15/01/2020 à 10:09
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Certaines personnes ont du mal à comprendre ce qu'elles lisent : monsieur Bourassi commente des faits avérés, en quoi cela vous pose-t-il problème ? D'autre part, comme je l'ai déjà dit, quand une personne se soustrait à la jutice, de quelque pays qu...

à écrit le 15/01/2020 à 9:57
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Je trouve votre article très à charge contre Ghosn. Je ne crois pas qu'il ait traité Senard d'incompétent. Il visait plutôt l'état actionnaire et ses cohortes de technocrates qui le représentent au conseil d'administration de Renault, qui n'ont pas d...

à écrit le 15/01/2020 à 9:17
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Bonjour, Pour avoir de tels propos, quelle est l'expérience de Monsieur Nabil Bourassi en gestion d'entreprise ? Merci Excellente journée Christian PIRE

le 15/01/2020 à 9:31
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La vôtre vous permet elle un tel jugement ? Pour vivre la situation de l’intérieur, j’abonde à 100% cette analyse !

le 15/01/2020 à 13:57
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Commentaire insipide de votre part...car s'il ne fallait parler que de ce que l'on a exercé alors un instituteur ne pourrait plus faire cours dans beaucoup de domaines...et vous mêmes ne pourriez pas commenter un article de journal n'étant pas vous m...

le 15/01/2020 à 16:21
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Je ne savais pas qu'il fallait avoir été - ingénieur être journaliste automobile - politiciens pour être journaliste politique - créateur de mode pour être journaliste de mode - cinéaste pour être journaliste cinéma - militaire pour faire du j...

à écrit le 15/01/2020 à 8:37
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Non ce n'est pas ça la question, la question c'est de savoir s'il méritait autant de faveurs de nos dirigeants politiques de là à lui louer Versailles pour son mariage mégalomane. On est bien chez les fous mais ne rigolons pas si Ghosn est parti ...

à écrit le 15/01/2020 à 8:24
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C'est un point de vue qui peut-être inversé point par point. L'avenir nous le dira !

le 15/01/2020 à 9:08
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non, c est argumenté. Ghosn n a pas ete visionnaire chez renault. Sur la voiture electirque il s est fait doubler par un nouveau venu (tesla) . Sur la voiture autonome il est carrement absent. Dacia est une initiative d un de ses predecesseur (Schwe...

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