Si, si Naval Group a signé un nouveau contrat en Arabie Saoudite

Naval Group a signé en Arabie Saoudite un nouveau de contrat de support pour les frégates de Sawari 1 et 2. Au-delà, le groupe naval vise un programme d'acquisition de nouvelles frégates saoudiennes.
Michel Cabirol
La France a signé en 1980 avec l'Arabie Saoudite la vente de quatre frégates dans le cadre du programme Sawari 1 (ici sur la photo)

Après une période de disette en Arabie Saoudite, Naval Group a réussi à signer en juin un nouveau contrat évalué entre 120 et 200 millions d'euros avec Ryad, selon nos informations. C'est un contrat de support pour les frégates vendues par le groupe naval tricolore dans le cadre des programmes Sawari 1 (quatre frégates commandées en 1980) et Sawari 2 (trois frégates signées en 1994). Est-ce le grand retour du groupe naval en Arabie Saoudite ? Trop tôt pour l'affirmer.

Mais grâce à l'héritage du passé, ce nouveau contrat montre clairement que Naval Group, qui est implanté en Arabie Saoudite en 2007 puis 2013 au travers de ses filiales Naval Group Support et Naval Group Arabia, continue d'exister encore en Arabie Saoudite. Ryad lui avait préféré en 2018 Navantia pour l'achat de cinq corvettes, un contrat estimé à 2 milliards d'euros.

Une relation bilatérale pragmatique

L'Arabie Saoudite reste attractive pour les chantiers navals, notamment européens. Le Royaume va prochainement relancer un programme d'acquisition de nouvelles frégates (Request for proposal ou RFP). Naval Group est dans les starting-blocks comme l'espagnol Navantia et l'italien Fincantieri. C'est l'une des campagnes importantes pour le groupe naval, qui avait signé un accord en 2019 avec la Saudi Military Industries Company (SAMI) en vue de créer une entreprise commune (détenue à 51% par la SAMI) pour construire des navires du guerre en Arabie Saoudite dans le nouveau chantier local.

La France continue d'entretenir une relation bilatérale pragmatique avec l'Arabie Saoudite. Ainsi, fin juillet, Emmanuel Macron avait reçu au palais de l'Élysée le prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saoud, appelé aussi MBS, l'homme fort de l'Arabie Saoudite, un pays avec lequel la France entretient une coopération bilatérale de défense depuis 40 ans. Si les deux hommes avaient principalement évoqué les dossiers énergétiques, ils avaient également abordé « les moyens de poursuivre la coordination en matière de lutte contre le terrorisme et de préservation de la sécurité, notamment maritime ».

Michel Cabirol

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Commentaires 5
à écrit le 24/09/2022 à 9:05
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Bonjour, Ce oays a les moyen de se payer une defense de première ordre , mais les contract sont surtout politique... La france et l'Europe ons la une opportunité de fournir des équipements maritine ,aérien et terreste. Maintenant a nous de faire ...

à écrit le 19/09/2022 à 21:11
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Deux titres de M. Cabriole : 1) Thales Alenia Space : si, si le projet de dirigeable stratosphérique Stratobus respire encore 2) Si, si Naval Group a signé un nouveau contrat en Arabie Saoudite On a le droit d'aimer l'expression "si, si." Cepen...

à écrit le 19/09/2022 à 18:57
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En attendant un coup foireux de Biden et la nouvelle premier ministre anglaise

à écrit le 19/09/2022 à 12:58
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Les saoudiens ont beaucoup d'argent en ce moment et niveau avions de combat ils n'ont pas eu les F35 et avec l'interdiction allemande d'exporter ils ont eu des problemes avec Eurofighter/Typhoon. Une opportunite pour notre Rafale - dans un schema si...

le 24/09/2022 à 9:20
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Bonjour, Bien sur nous avons une opportunité d'exposition de nos Rafale ... Mais aussi sur l'armement terrestres et bien autres chose...

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