Kirk Kerkorian rompt avec General Motors

Après l'échec des négociations entre GM et Renault-Nissan, dont il était l'initiateur, l'homme d'affaire marque la rupture avec le groupe américain, avec le départ de son bras droit Jerome York du conseil d'administration. Cette nouvelle fait chuter GM en Bourse, alors que l'investisseur est l'un des plus gros actionnaires du groupe.

La rupture. Après l'échec des négociations de rapprochement entre General Motors (GM) et Renault-Nissan, l'homme d'affaires Kirk Kerkorian - actionnaire de GM par le biais de la société Tracinda - prend ses distances avec le constructeur automobile américain. Ainsi, Jerome York, son représentant au conseil d'administration de GM, a annoncé sa démission vendredi.

A la suite de cette annonce, le titre General Motors chutait de plus de 6%, vendredi à New York, alors que Kirk Kerkorian est le quatrième plus gros actionnaire de GM. L'homme d'affaires justifie cette rupture par le fait que GM n'a pas su trouver d'accord avec Renault et Nissan pour créer un groupe plus puissant, et créateur de synergies.

La réaction de Kirk Kerkorian s'explique aussi par le fait que l'investisseur était l'initiateur du projet de rapprochement entre GM, Renault et Nissan. Quant au marché, sa déception vis-à-vis de ce désengagement du conseil de GM par Tracinda est d'autant plus grande que Kirk Kerkorian avait indiqué, le 28 septembre, qu'il était prêt à renforcer sa participation dans GM à 12,2 % contre 9,9 %. Désormais, il est claire que Kirk Kerkorian reprend toute sa liberté d'action, et qu'une vente de ses titres GM devient une réelle possibilité.

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