2023, l'an 1 de la révolution de l'intelligence artificielle générative, en 23 dates

De l'investissement de 10 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI en janvier, à la méga-levée de fonds du français Mistral AI en décembre, en passant par la rivalité épique entre Microsoft et Google, le premier plan social motivé par l'IA, ou encore l'alliance de milliardaires français dans la recherche... La Tribune retrace l'année folle de l'intelligence artificielle générative, en 23 dates marquantes.
François Manens
L'intelligence artificielle générative a animé l'actualité de la tech comme peu d'autres avant elle.
L'intelligence artificielle générative a animé l'actualité de la tech comme peu d'autres avant elle. (Crédits : DADO RUVIC)

2023 a démarré comme 2022 a terminé : emporté par le raz-de-marée ChatGPT. L'outil créé par OpenAI a mis l'intelligence artificielle dite « générative » dans les mains du grand public, mais aussi dans celles des dirigeants, avec un enthousiasme inédit. Une véritable révolution technologique s'est mise en marche, et pas une semaine ne s'est déroulée sans qu'un événement majeur ne se produise dans cet écosystème en ébullition. La Tribune retrace 2023, l'année folle de l'IA générative, en 23 dates marquantes.

Microsoft contre Google, un combat de géants

Le succès incomparable de ChatGPT n'échappe pas à Microsoft, qui accompagne son créateur, OpenAI, depuis 2019. A l'époque, il avait misé un milliard de dollars, en financement direct, mais aussi en capacités de calcul, c'est-à-dire en accès à ses ordinateurs pour entraîner les intelligences artificielles. Après avoir remis discrètement des pièces dans la machine à intervalles réguliers, le géant de la tech sort le carnet de chèques en début d'année pour accélérer le succès de son partenaire. Entraîner des intelligences artificielles coûte très cher, avant tout en puissance de calcul, mais aussi en masse salariale pour s'arracher les services des meilleurs experts.

Avec cette somme conséquente, estimée à 10 milliards de dollars, Microsoft s'offre l'exclusivité des modèles d'OpenAI sur son cloud Azure, ainsi que 49% du capital de l'entreprise à terme. La valorisation de la startup explose. Elle attendra même plus de 80 milliards de dollars quelques mois plus tard.

Ce financement resserre les liens déjà étroits entre OpenAI et Microsoft, qui deviennent un véritable monstre à deux têtes. Toute l'année durant, le duo va dicter les discussions autour de l'intelligence artificielle, et imprimer un rythme d'innovation difficile à suivre pour la concurrence. Quant aux dirigeants respectifs des deux entreprises, Sam Altman et Satya Nadella, ils deviennent deux des figures incontournables du secteur.

Tous les géants de la tech s'empressent de faire leur ChatGPT maison. Le premier à en présenter un est sans surprise Google, qui dispose de deux des meilleurs laboratoires de recherche en IA (DeepMind et Brain, qui fusionneront deux mois plus tard). Mais Bard ne réussit pas à reproduire la prouesse de ChatGPT. Limité à un nombre réduit d'utilisateurs, il ne deviendra accessible au grand public et à l'international que plusieurs mois plus tard.

Bing, le moteur de recherche de Microsoft, devient le premier produit grand public à recevoir une fonctionnalité d'intelligence artificielle générative : il intègre un chatbot similaire à ChatGPT à son interface. Pour la première fois, l'IA générative sert d'avantage concurrentiel. Bing, numéro 2 du marché de la recherche en ligne avec 3% des parts, tente de s'appuyer sur la technologie pour gratter le monopole de Google (93% de parts de marché en Europe).

Les résultats de ce pari s'avéreront mitigés. Mais la stratégie de Microsoft fait trembler pendant plusieurs mois Google, rarement attaqué aussi sérieusement sur son cœur d'activité. Elle déclenche une véritable confrontation entre les deux géants technologiques, qui se livrent à une course aux annonces les mois suivants. Au terme, Google apparaîtra dépassé par son concurrent mais s'installe tout de même en solide numéro 2 du marché. Bing fait également office de galop d'essai à l'intégration des intelligences artificielles d'OpenAI dans les logiciels de Microsoft.

Déjà à la pointe de l'intelligence artificielle, OpenAI remet un coup d'accélérateur avec la publication de GPT-4, une nouvelle itération de son modèle de langage le plus puissant, qui sert notamment de base à ChatGPT. Pour la première fois, le modèle est multimodal, c'est-à-dire capable de lire à la fois le texte et les images. GPT-4 restera tout au long de l'année l'intelligence artificielle de référence.

  • 15 mars : Microsoft et Google intègrent l'IA dans leurs logiciels de bureautique

Attaqué sur la recherche en ligne, Google frappe Microsoft sur l'un de ses marchés historiques : la suite bureautique. Il présente DuetAI, un assistant d'IA intégré à la suite Workplace (Gmail, Docs, Sheets...), qui lui donnerait un avantage concurrentiel face à Microsoft 365 (Word, PowerPoint, Excel...). Mais son concurrent réplique dès le lendemain, avec la présentation de Copilot 365, un assistant d'IA nourri avec les technologies d'OpenAI, intégré à ses logiciels de bureautique. Ce dernier sera déployé auprès du grand public le 30 octobre, un jour après le lancement de Duet AI. Avec ses Copilot, des assistants disséminés dans tous ses logiciels, Microsoft joue une grande partie du succès de sa stratégie dans l'IA.

L'ONG américaine Future of Life met en ligne une pétition qui fait grand bruit. Signée par des centaines de chercheurs et figures de la tech comme Elon Musk et Yoshua Bengio, elle demande aux entreprises de « faire une pause d'au moins six mois » dans la course aux intelligences artificielles génératives. Cet appel relaie notamment les craintes du monde de la recherche sur le manque de garde-fous autour de la nouvelle technologie, mais est critiqué sur le fond par une grande partie de l'écosystème.

Passée l'euphorie, le discours autour des problèmes de l'intelligence artificielle prend de l'ampleur. Les développeurs, à commencer par OpenAI, ne révèlent pas ce que contiennent les immenses jeux de données sur lesquels ils entraînent leurs IA, ce qui soulève de nombreuses questions relatives au droit de la propriété intellectuelle et au droit des données.

Dans une première mondiale, l'autorité des données italienne sanctionne ChatGPT. Elle ordonne à son créateur OpenAI de ne plus distribuer l'outil dans le pays tant qu'il ne s'est pas mis en conformité avec le règlement européen sur la protection des données (RGPD), et le menace de sanction financière. L'outil sera de nouveau disponible un mois plus tard, après quelques légers ajustements, dont la mise en place d'un formulaire pour demander le retrait de données personnelles. L'Italie n'est pas la seule à réagir : ChatGPT fait aussi l'objet de deux plaintes auprès de l'autorité des données française, la Cnil, et de l'ouverture d'une enquête au Canada.

A l'occasion de sa conférence annuelle, Google présente une version de son moteur de recherche, avec des réponses générées par l'intelligence artificielle, qui renvoient vers leur source. Il répond ainsi frontalement à l'offensive de Microsoft Bing.

Encore en test à la fin de l'année, cette nouvelle version de l'incontournable moteur de recherche inquiète les propriétaires de sites qui dépendent de leur audience, à l'instar des médias. Et il pourra animer de grands débats sur l'utilisation de l'IA générative dès 2024.

Course au financement

Dans la ruée vers l'or, les vendeurs de pioches sont les premiers à s'enrichir. Et dans la révolution de l'IA générative, le premier à récolter les fruits n'est autre que Nvidia, le créateur des GPU, les processeurs indispensables à l'entraînement des modèles d'IA.

L'entreprise rejoint un cercle très restreint de cinq géants (Apple, Microsoft, Google, Amazon et le pétrolier Aramco) à atteindre plus de 1.000 milliards de dollars de valorisation boursière. Ce succès s'explique dès les résultats financiers du groupe au second trimestre. Par rapport à l'année précédente, Nvidia double son chiffre d'affaires, à 13,8 milliards de dollars), et multiplie par neuf (!) ses bénéfices trimestriels, à 6,2 milliards de dollars.

Devenue incontournable, l'entreprise américaine récolte les fruits du pari de son emblématique CEO et cofondateur, Jensen Huang, qui a misé sur l'IA depuis 2012. Après qu'un groupe de chercheurs de Google a découvert que les GPU, traditionnellement utilisés dans le jeux vidéo, excellaient dans les tâches d'intelligence artificielle, l'entrepreneur a décidé de construire toute une gamme de processeurs ainsi qu'un langage de programmation, Cuda, dédié à l'IA. Cette date marque à la fois l'avènement d'un nouveau géant de la tech, et la confirmation de l'engouement inédit pour l'intelligence artificielle.

Signe de l'importance prise par l'intelligence artificielle, le président de la République annonce lui-même au salon Viva Tech le nouveau plan d'investissement de l'Etat, fléché vers la formation, la construction d'un nouveau supercalculateur public pour entraîner les IA et deux enveloppes de soutien aux startups.

Le jour des annonces du président, Mistral AI lève 105 millions d'euros en amorçage. La startup, créée un mois plus tôt, a de très grandes ambitions : elle entend construire des grands modèles de langage du calibre des meilleurs. Mistral obtient ce financement record pour un amorçage sur la simple base d'un document de présentation de sept pages et sur le pedigree de ses trois fondateurs : Arthur Mensch (ex-Google), Timothée Lacroix et Guillaume Lample (ex-Meta). La nouvelle star française de l'IA reçoit en plus un soutien de poids du gouvernement, qui ne manque pas une occasion de citer ses prouesses.

L'incontournable trublion de la tech faisait partie des fondateurs d'OpenAI, qu'il a quitté à la suite de querelles de pouvoir. Après avoir passé de longs mois à critiquer ChatGPT, qu'il juge trop progressiste, le milliardaire décide de lancer sa propre entreprise de recherche en IA pour proposer des alternatives. D'une taille modeste comparée à la concurrence, xAI a entre autres pour mission de nourrir X (ex-Twitter), le réseau social d'Elon Musk, en fonctionnalités d'IA. Début novembre, il va sortir Grok, un assistant d'IA censé être drôle et caustique, mais qui peine à remplir sa mission première.

Alors qu'OpenAI et ses principaux concurrents développent des modèles fermés et payants, Meta décide d'offrir gratuitement son modèle Llama 2 à toutes les entreprises qui souhaiteraient s'en servir. L'entreprise impose un nouveau standard plancher aux développeurs de modèles. Surtout, elle permet à tout un écosystème de développeurs de se saisir de la technologie à moindre coût. Cette décision redore l'image du groupe, abîmé par le virage raté vers le métavers, et place le Français Yann Le Cun, son directeur de l'IA, au centre des débats sur la technologie.

Fondée un an plus tôt, Inflection AI se renforce dans la course à la construction de modèles toujours plus performants. Derrière cette startup se trouve Mustapha Suleyman, l'emblématique co-fondateur de DeepMind. Cette dernière était la concurrente directe d'OpenAI à sa création avant d'être rachetée par Google en 2014. Après avoir rejoint le géant technologique, Suleyman a participé à de grandes avancées, comme le développement d'AlphaFold, une IA capable de prédire avec une précision inégalée le repliement des protéines, ce qui permettrait de grandes avancées dans la découverte de médicaments.

Hugging Face s'impose comme la plaque tournante de l'écosystème de l'intelligence artificielle. Les développeurs trouvent sur sa plateforme une bibliothèque avec des centaines de modèles d'IA, des jeux de données mais aussi toutes sortes d'outils collaboratifs et des espaces communautaires de discussion. Fondée par trois Français (Julien Chaumond, Clément Delangue et Thomas Wolf), l'entreprise est basée à New York, mais dispose d'un grand bureau parisien.

Le secteur de l'IA aiguise ses armes avant une année 2024 explosive

217 des 383 salariés de la branche française d'Onclusive, installés à Courbevoie (Hauts-de-Seine), apprennent qu'ils vont perdre leur emploi dans les prochains mois. Leur entreprise ne se cache pas : elle veut les remplacer par une intelligence artificielle, censée effectuer plus rapidement et plus efficacement leurs tâches de veille médiatique et de synthèse. Pour la première fois en France, la peur du remplacement des emplois par l'IA prend forme.

La Première ministre Elisabeth Borne nomme un comité de quinze experts et expertes français de l'IA, pour la plupart connus mondialement (Yann Le Cun, Luc Julia, Joëlle Barral...). Leur objectif : présenter sous six mois un rapport avec des propositions concrètes afin d'adapter la stratégie française dans l'IA. Co-présidé par l'économiste de l'innovation Philippe Aghion et la présidente de l'ENS Anne Bouverot, le comité va adresser les sujets de la formation, de l'impact de l'IA sur l'économie, ou encore de la régulation.

Anthropic reçoit coup sur coup plus de six milliards de dollars de promesses de financement de la part d'Amazon (quatre milliards de dollars) puis Google (deux milliards de dollars) un mois plus tard. La startup, qui développe le modèle de langage Claude, est la nemesis d'OpenAI : ses fondateurs, les frère et sœur Dario et Daniela Amodei, sont d'anciens de la maison, qu'ils ont quittée en 2019 sur un désaccord éthique. Grâce à la réputation de ses dirigeants, l'entreprise avait déjà récolté 1,5 milliard de dollars d'investissements entre 2021 et 2023.  Avec cette nouvelle puissance financière, et l'appui des ressources cloud de Google et Amazon, Anthropic a tout pour conforter sa place de principal concurrent d'OpenAI.

Lors de sa conférence annuelle, Meta présente 28 IA sur-mesure destinées à interagir avec les utilisateurs de ses messageries WhatsApp et Messenger, et de son réseau social Instagram. Chaque IA a un profil particulier, et prend les traits d'une star (comme la mannequin Kendall Jenner ou le basketteur Dwyane Wade). Si les premières IA conversationnelles sont créées par Meta, l'entreprise a aussi lancé un « AI Studio » avec des outils pour développer ses propres assistants.

Les hommes d'affaires Xavier Niel (Iliad), Rodolphe Saadé (CMA CGM, propriétaire de La Tribune) et Eric Schmidt (ancien PDG de Google) lancent Kyutai, un laboratoire de recherche en intelligence artificielle. Comme OpenAI à ses débuts, l'organisation est à but non-lucratif, et elle va même plus loin avec la volonté de publier ses travaux en « open science », c'est-à-dire de donner la recette de toutes ses avancées en détail, et gratuitement. Basé à Paris et doté de près de 300 millions d'euros, Kyutai débute avec une équipe de six chercheurs français, issus des meilleurs laboratoires mondiaux. Son objectif : proposer une offre attractive aux meilleurs talents français, tentés de partir à l'étranger et faire avancer l'état de l'art scientifique.

A la surprise générale, le conseil d'administration d'OpenAI licencie son CEO et cofondateur emblématique Sam Altman, malgré son bilan positif. Malgré le soutien public des investisseurs, le conseil refuse de le réembaucher, et nomme à sa place Emmet Shear, un dirigeant qui appelle à ralentir la vitesse de développement de l'IA par précaution. Mais finalement, le conseil cède sous la menace d'un exode massif de ses employés vers Microsoft. Au bout de ce feuilleton extraordinaire de cinq jours, Sam Altman se retrouve plus que jamais conforté dans sa vision de l'intelligence artificielle, tourné vers le déploiement rapide de produits comme ChatGPT, pour mettre la technologie dans les mains du plus grand nombre.

Après des mois de rumeurs et de spéculations, Google sort enfin Gemini, un modèle d'IA attendu comme le nouveau standard du secteur, capable de surpasser GPT-4 et faire passer un nouveau palier à l'IA générative. Mais le lancement ne s'est pas déroulé aussi bien que prévu. Il s'est avéré que l'impressionnante vidéo de démonstration de Gemini était inexacte. Plus exactement, elle n'était pas en temps réel, ce qui signifie que Google laisse apparaître une fluidité d'exécution qui ne correspond pas à la réalité.

Reste que Gemini dispose de la même capacité à lire des images que le modèle d'OpenAI, même si sa domination sur ce dernier n'est pas si évidente. Il faudra donc attendre les premiers cas d'usages pour faire des conclusions.  .

Le même jour que le lancement de Gemini, Meta, IBM, et une cinquantaine d'entreprises, organisations et startups (dont Intel, Oracle, Harvard, Berkeley ou la fondation Linux) annonçait la création de l'AI Alliance, avec pour objectif de défendre une méthode plus ouverte et plus collaborative de développement de l'intelligence artificielle.  Une vision opposée à celle du duo Microsoft-OpenAI et de Google, les deux leaders de la course à l'IA, qui gardent leurs secrets de fabrication. Le tout, sous fond de débat sur les risques de l'IA sur le monde du travail et plus généralement sur la société.

Après trois mois de débats virulents, l'Union européenne trouve un accord sur l'IA Act, son texte de régulation de l'intelligence artificielle dont l'écriture a été bouleversée par la vague ChatGPT. En résumé, le texte classe les usages de l'IA en quatre niveaux de risque (inacceptable, élevé, limité et minimal), auxquels il applique différents niveaux d'obligation.

L'IA Act a été accusé, notamment par le gouvernement français, d'imposer trop de contraintes pour innover dans l'IA générative, où la compétition mondiale fait rage. Autrement dit, de mettre une balle dans le pied de l'écosystème européen, face à des entreprises américaines moins régulées. Dans un grand entretien avec La Tribune, le Commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, qui a porté le texte, expliquait que ces craintes ont été entendues et prises en compte, de sorte que ce risque soit écarté. Ce qui n'a pas empêché le président Emmanuel Macron de répéter cette inquiétude la semaine suivante. Le texte va désormais faire l'objet d'un vote final au Parlement et au Conseil au premier trimestre 2024, avec l'objectif d'une application totale de la loi dès 2026.

Mistral va vite. Après sa levée de fonds en juin, la pépite française a publié fin septembre un premier modèle d'IA, Mistral-7b, puis un second, baptisé « Mixtral », début décembre. Deux lancements réussis, adoubés par la communauté de l'IA, qui ont confirmé les capacités techniques de l'entreprise française. Prochain objectif : créer un modèle d'intelligence artificielle de très grande taille pour s'aligner avec les géants du secteur. Mistral AI va rentrer dans la cour des grands en 2024.

François Manens

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Commentaires 7
à écrit le 28/12/2023 à 9:22
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Ce qui est étonnant, c'est la publicité faites autour de l'IA pour en faire un produit de consommation, ce qui prouve, encore une fois, qu'une "innovation" n'est pas un progrès ! ;-)

le 28/12/2023 à 17:04
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Si l'innovation n'est pas un progrès ( ce qui reste à démontrer ) elle est surtout pour vous une obsession tout comme la pub d'ailleurs .

le 02/01/2024 à 9:47
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L'utilisation du feu est un progrès, le briquet est une innovation ! ,-)

à écrit le 28/12/2023 à 8:09
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" l'intelligence artificielle dite « générative »" Ben oui puisque ce n'est pas de l'intelligence. Mais bon quand on voit à la télé tout ces répliquants binaires que l'on nous présente comme intelligents on est bien dans la même sémantique là exposan...

le 28/12/2023 à 17:09
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"répliquant binaires " qui s'en tiennent à ânonner les éléments de langage que leur soufflent leurs communicants incapables qu'ils sont de penser par eux mêmes .

le 29/12/2023 à 7:55
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L'avantage c'est que le deep learning devrait vite les remplacer. Que les investisseurs y réfléchissent, un logiciel que l'on a payé une seule fois, qui va ensuite travailler 24h24 qui ne coutera rien du tout, qui ne sera pas syndiqué, quoi que vu l'...

le 29/12/2023 à 18:30
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C'est cela et dans quelques années avec de bonnes images en 3d ils seront du coup facilement remplacés par des logiciels qui couteront moins chers et seront plus pertinents malgré tout, on peut les imaginer en joueurs d'échecs de la communication mêm...

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